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L’EPITA aime le livre « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité »

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L’EPITA aime le livre « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité »

Profitant de la nouvelle édition du Forum International de la Cybersécurité (FIC), organisé du 28 au 30 janvier 2020 à Lille, le CErcle des Femmes de la CYberSécurité (CEFCYS) a présenté son premier ouvrage « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité ».

Livre « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité » du CEFCYS

Pensé comme un guide des métiers, formations et opportunités de la cybersécurité, ce livre collectif s’emploie surtout à déconstruire l’image du geek, à démonter les clichés et, surtout, à démontrer combien les femmes peuvent avoir leur mot à dire dans ce secteur aussi passionnant qu’incontournable.

Parmi les 23 témoignages à découvrir au fil de ces 190 pages se trouve notamment celui de Victoria Guehennec (EPITA promo 2020). Étudiante en 5e année au sein de la Majeure Systèmes, Réseaux et Sécurité (SRS), la future ingénieure y partage ses ambitions professionnelles et en profite pour écorner les idées reçues concernant les études d’informatique. Une leçon d’ouverture d’esprit et d’ambition !

Découvrez en exclusivité son témoignage extrait du livre sur le lien suivant !

Livre « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité » du CEFCYS

À propos du CEFCYS :

Créé en 2016, à l’initiative de Nacira Salvan, experte de la cybersécurité, le CEFCYS a pour ambition de promouvoir la présence et le leadership des femmes dans la cybersécurité… L’association regroupe plus de 200 adhérentes exerçant des métiers variés : responsable sécurité, experte technique, cryptographe, consultante, hackeuse, cheffe de projets, commerciale, entrepreneuse ou dirigeante d’entreprise, journaliste, auditrice….  L’ambition est de susciter l’intérêt, motiver des vocations, ouvrir de nouveaux horizons. Le CEFCYS est représenté à Paris, Toulouse, Rennes, Lille, Marseille, Lyon.

Le livre publié par le CEFCYS : « Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité » est un guide des métiers, formations et opportunités dans la cybersécurité paru aux Editions e-theque – décembre 2019.

Retrouvez le CEFCYS sur son site ainsi que sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter)

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L’EPITA, désormais partenaire du Commandement de la cyberdéfense

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L’EPITA, désormais partenaire du Commandement de la cyberdéfense

Présente comme chaque année au Forum International de la Cybersécurité dont la dernière édition se déroulait à Lille du 28 au 30 janvier 2020, l’EPITA a profité de l’événement pour officialiser la signature d’une convention de partenariat avec le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER). Ce rapprochement concrétise plusieurs années de collaboration entre l’EPITA et le ministère des Armées ayant pour objectif de développer les compétences des jeunes talents de la cybersécurité en France et ainsi lutter activement contre les cybermenaces.

L’EPITA, désormais partenaire du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER)

Joël Courtois, directeur de l’EPITA, lors du FIC 2020, Marie Moin, directrice de SECURESPHERE by EPITA et le général Didier Tisseyre, Commandant de la cyberdéfense, lors du FIC 2020

Une bonne nouvelle pour l’excellence de la cyberdéfense française

Le COMCYBER coopère avec les différents acteurs de l’enseignement supérieur à travers l’exercice de cyberdéfense DEFNET, auquel participent les étudiants de la Majeure Système, Réseau et Sécurité (SRS) de l’EPITA depuis 2015, mais également à travers des journées dédiées à la présentation de ses missions. Avec ce partenariat, l’EPITA et le COMCYBER pourront œuvrer ensemble sur de nombreuses actions concrètes et bilatérales dans les domaines de la formation, du recrutement et du rayonnement de la cyberdéfense militaire.

Une plus-value pour les étudiants

Les futurs ingénieurs formés par l’école auront notamment la possibilité de bénéficier de conseils pédagogiques et scientifiques supplémentaires, de prendre part à des projets techniques ambitieux, de réaliser davantage d’activités en lien avec le ministère des Armées ou encore assister à de multiples conférences ou des tables rondes organisées en rapport avec la cybersécurité !

Pour en savoir plus sur le partenariat, rendez-vous sur la Newsroom de l’EPITA

L’EPITA, désormais partenaire du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER)

L’EPITA a une nouvelle fois organisé un challenge Forensic lors du FIC

 

À propos du Commandement de la cyberdéfense :

Placé sous l’autorité directe du chef d’état-major des armées, le COMCYBER est responsable de la manœuvre cyber globale des armées. Créé en 2017, implanté à Paris et à Rennes, le COMCYBER a pour mission la protection des systèmes d’information de l’état-major des armées, la conduite de la défense des systèmes d’information du ministère des Armées (hors DGSE et DRSD), la conception, la planification et la conduite des opérations militaires dans l’espace numérique et la préparation de l’avenir en matière de cyberdéfense. Doté d’un état-major opérationnel, le COMCYBER s’appuie sur les unités spécialisées en cyberdéfense des armées et organismes interarmées qui constituent un vivier de 3 400 cybercombattants. Il dispose également de la réserve de cyberdéfense.

L’EPITA, désormais partenaire du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER)

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Podcast : découvrez l’épisode de Culture Job consacré à la cybersécurité

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Podcast : découvrez l’épisode de Culture Job consacré à la cybersécurité

Valérie Seguy (EPITA promo 2002) et Nicolas Ribeyrolle (promo 2020) ont accepté l’invitation de Culture Job, le podcast lancé par L’Étudiant et le Groupe IONIS.

Podcast Culture Job x EPITA

Podcast Culture Job x EPITA

Surveiller et se battre contre les hackeurs en tentant de toujours avoir un temps d’avance sur eux : voilà la mission qui anime le quotidien de Valérie Seguy au sein de la Société Générale en tant que responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) sur les secteurs monétique et paiement. Un défi passionnant que cette Ancienne de la Majeure Système d’Information et Génie Logiciel (SIGL) relève depuis 2017 avec ses équipes.

Actuellement étudiant en 5e année au sein de la Majeure Système, Réseau et Sécurité (SRS), Nicolas Ribeyrolle (promo 2020) a lui aussi l’ambition de lutter contre les cybermenaces. Curieux et attiré par les nouvelles technologies depuis plusieurs années, le futur ingénieur s’imagine plus tard concilier son goût pour l’informatique avec l’organisationnel et la gestion de projets.

Dans ce nouvel épisode de Culture Job justement dédié à la cybersécurité, ils reviennent sur leur parcours et leur passion et envisagent ce que pourrait être le futur de ce domaine en perpétuelle évolution.

Retrouvez également les podcasts de Culture Job sur Ausha, DeezerPodcast Addict et Spotify !

Podcast Culture Job x EPITA

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Rush Hour Mobility Hackathon : quand Renault Digital défie les EPITéens !

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Rush Hour Mobility Hackathon : quand Renault Digital défie les EPITéens !

« Inventer l’appli de la mobilité de demain » : tel était le sous-texte du Rush Hour Mobility Hackathon proposé par Renault Digital aux étudiants de 4e année de l’EPITA du 5 au 6 février 2020. Un événement particulier, aussi ludique que technologique, qui a réuni plus de 160 futurs ingénieurs des Majeures SCIA, SIGL et MTI, tous prêts à en découdre !

Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

Dans un futur proche, les véhicules autonomes parcourront les rues des villes, mais ils n’empêcheront pas certains imprévus ! Avec le hackathon Rush Hour Mobility Hackathon, les 4es années devaient alors imaginer une application capable d’optimiser le trajet d’une personne en s’adaptant aux contraintes et aux imprévus de circulation en ayant la meilleure expérience utilisateur possible. Ainsi, si une route se retrouvait soudainement barrée, l’application devait être potentiellement en mesure de proposer la poursuite du trajet à travers le moyen de transport le plus adapté, du taxi-autonome au métro en passant par le vélo ou, tout simplement, la marche à pieds. Un défi d’envergure que n’a pas manqué d’apprécier Pierre Houlès, directeur général de Renault Digital, membre du jury final… et ex-EPITéen ! « Voir les étudiants de l’EPITA travailler sur ce hackathon m’a fait plaisir parce que je suis moi-même un Ancien de l’école (de la promotion 2003), bien sûr, mais aussi parce qu’il est toujours intéressant pour une entreprise comme Renault de venir tester un écosystème digital auprès d’étudiants afin de voir leur créativité et ce qui peut en ressortir. »

 Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

Une partie du jury composée de Pierre Houlès, Joël Courtois, directeur général de l’EPITA et Reda Dehak, enseignant chercheur au LSE et responsable de la Majeure SCIA

Jeu de l’oie 2.0

Pour vivre pleinement cette aventure, les participants pouvaient compter sur la présence de professionnels de Renault Digital, à l’image de Sébastien Decoux, Solution Architect qui a notamment travaillé sur l’architecture du Rush Hour Mobility Hackathon. « Le sujet de ce hackathon était finalement de demander aux étudiants d’interfacer avec un système totalement événementiel, explique l’expert. Pour donner une idée, Twitter et Facebook sont des applications événementielles. Celles qui tournent aussi autour du GPS, comme Uber ou Google Map, le sont également : quand une map indique des bouchons et recalcule le trajet pour le meilleur itinéraire, c’est de l’événementiel. Or, aujourd’hui, dans les entreprises, on voit énormément de systèmes à base d’API – des applications qu’il faut “appeler” pour obtenir des informations. Le système événementiel agit différemment d’une API et fournit énormément d’informations en push, en temps réel. Il n’y a donc pas de nécessité d’interroger en continu le système pour savoir où l’on en est. Un des pièges qu’il fallait éviter était donc de tenter de “requêter” le système alors que ce dernier n’était pas fait pour cela : il était fait pour envoyer de la donnée par lui-même ! » Guidées, mais tout de même sous pression, les équipes avaient donc pour objectif de réussir à mixer les événements fournissant des informations sur l’utilisateur et l’environnement avec des APIs. « Nous avons pensé ce hackathon comme une sorte de jeu de l’oie : les équipes qui passaient par le même point de la carte rencontraient le même scénario, avec un blocage généré au même instant. Après, en fonction de son action et du moyen de transport qu’elle préconisait, l’équipe pouvait parvenir à éviter de subir les ralentissements et incidents. »

Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

Un ancien lauréat pour coach

Durant l’épreuve, d’autres soutiens étaient aussi présents pour les formations en pleine réflexion : il s’agissait d’étudiants de 5e année de l’école. Parmi eux se trouvait Alae Eddine El Hmimdi (EPITA promo 2020). Un coach de qualité pour la simple et bonne raison qu’il avait déjà pu se frotter à ce challenge original en novembre 2019. « J’ai participé au premier hackathon organisé chez Renault Digital et j’ai pu, avec mon équipe, obtenir le premier prix, confie-t-il. Du coup, pour cette nouvelle édition, j’ai souhaité pouvoir accompagner mes collègues afin qu’ils puissent avoir à leur tour de bons résultats dans cette compétition. On apprend aussi l’entraide à l’EPITA : lors de la 1re année du Cycle Ingénieur, j’ai moi-même pu souvent compter sur le soutien d’autres étudiants, les YAKA. C’est grâce à eux si j’en suis où j’en suis aujourd’hui. »

À ses yeux, la promotion 2021 était clairement à la hauteur de l’événement. « Les 4es années ont réussi à relever le défi. Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 2 h-3h du matin, de nombreuses équipes étaient encore très motivées et au travail ! Les étudiants ont prouvé qu’ils possédaient les compétences techniques nécessaires et la capacité à travailler en groupe. Quand on relève un challenge en équipe, il faut savoir se faire confiance et partir du principe que chaque membre réalise son travail de la manière la plus complète possible. Ils ont aussi prouvé qu’ils étaient capables de faire face aux différentes contraintes et de prendre une décision dans ce contexte particulier, comme lorsqu’ils devaient choisir une technologie à exploiter plutôt qu’une autre. »

Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

Apprendre à travailler en équipe

Si plusieurs équipes n’ont pas démérité à l’issue de ces 31 heures intenses, une seule est parvenue à éviter les embûches pour atteindre la première place du classement finale : celle de Fayssal Benouda, Guillaume Blassel, Geoffrey Bossut, Sami Boucenna, Hugo Dairin, Clément Davin, Aminata Faye, Antoine Montes, Victor Seguin et Alex van Vliet. « C’était plutôt intéressant et un bon défi, juge Alex, étudiant de la filière SCIA. Personnellement, je n’avais jamais fait de développement Front-End comme ça auparavant ! On s’est bien amusés et notre équipe était plutôt cool. Cela nous a aussi appris la gestion d’équipe, la cohésion. D’ailleurs, la plus grande difficulté a été de réussir à se coordonner, surtout au début. Nous étions une équipe de dix membres et il a fallu bien se répartir les tâches, ne laisser personne de côté et donc d’impliquer tout le monde ! » Un avis partagé par Antoine, qui lui suit le programme de la Majeure MTI : « On a fourni beaucoup de travail pour y arriver et nous sommes donc très contents. » Toutefois, la formation se veut aussi modeste dans la victoire. « D’autres projets étaient aussi très bons, analyse Antoine. Je pense qu’on a fourni le travail pour mériter notre place, mais nous tenons aussi à féliciter les autres équipes ! »

Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

Rush Hour Mobility Hackathon x EPITA x Renault Digital

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Conférence TIC & Géopolitique : l’EPITA explore la société de surveillance, le mardi 3 mars 2020

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Conférence TIC & Géopolitique : l’EPITA explore la société de surveillance, le mardi 3 mars 2020

Après s’être intéressé à la prolifération des fake news et la pratique du Bug Bounty en 2017, puis le futur de l’intelligence artificielle en 2018, le cycle de conférences TIC & Géopolitique de l’EPITA va explorer le rôle des hackers dans la société de surveillance lors de son prochain rendez-vous, le mardi 3 mars 2020.

TIC & Géopolitique 2020

Trois invités pour décortiquer un sujet d’actualité

Organisé au Campus Numérique & Créatif Paris Centre du Groupe IONIS et animé par le journaliste Nicolas Arpagian, cet événement rassemblera trois spécialistes du hacking et des questions liées aux nouvelles technologies : Antonio Casilli, sociologue et professeur à Télécom Paris, Rayna Stamboliyska, VP Gouvernance de la start-up Yes We Hack et Olivier Tesquet, journaliste à Télérama.

TIC & Géopolitique 2020

Rayna Stamboliyska, Olivier Tesquet et Antonio Casilli

TIC & Géopolitique 2020

La surveillance des citoyens, une problématique historique… et sensible

Dès l’Ancien Régime, le suivi des ouvriers est mis en place dans un cahier officiel pour recenser les maîtres successifs afin de lutter contre le vagabondage. Supprimé par la Révolution française, puis remis en place sous Napoléon Bonaparte, le pistage des citoyens a évolué avec le temps et l’avènement des nouvelles technologies. La numérisation gagne en intensité et se globalise à l’échelle mondiale. À partir de ce constat se posent de nombreuses questions sur la tournure que prend la numérisation des sociétés et le rôle des parties prenantes qui la conçoivent.

Les sociétés numérisées sont-elles forcément surveillées ? Quels rôles endossent les hackers et les experts en cybersécurité dans un monde tout numérique ? À quoi ressemble un monde où les individus sont pistables, la mémoire des données infinie et la maîtrise des technologies répartie entre quelques mains ? Quels sont les nouveaux législateurs et quelle confiance avoir en eux ? Une société où chacun est connecté peut-elle rester démocratique ? Faut-il compter sur les hackers comme lanceurs d’alerte ? Quelle est la limite entre liberté et contrôle ? Voilà les questions qui seront abordées lors de cette conférence à ne pas manquer !

TIC & Géopolitique 2020

L’EPITA présente sa conférence TIC et Gépolitique 2020
« Hackers : antidotes à la société de surveillance ? »

Conférence animée par Nicolas Arpagian
Le mardi 3 mars 2020 de 18 h à 21 h au Campus Numérique & Créatif Paris Centre
95 avenue Parmentier
75011 Paris

Accès : Métro ligne 3 – Parmentier

Inscription (obligatoire et dans la limite des places disponibles) par mail à florence.moreau@epita.fr

Suivez la conférence sur Twitter avec l’hashtag #TIC2020EPITA

TIC & Géopolitique 2020

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Girls Can Code! : « La programmation est ouverte à tous ! »

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Girls Can Code! : « La programmation est ouverte à tous ! »

En plus d’être en 3e année à l’EPITA, Viviane Garèse et Maya Hannachi (promo 2022) font partie de l’association étudiante Prologin de l’école. Un engagement qui, les lundi 10 et mardi 11 février 2020, s’est traduit par leur présence auprès d’une dizaine de collégiennes et lycéennes lors de l’édition spéciale du stage d’initiation à l’informatique Girls Can Code! organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science.

Girls Can Code x février 2020

Quelle était le principe de ce micro-stage ?

Viviane : Comme pour chaque stage Girls Can Code!, le but était de faire découvrir l’informatique et la programmation à des collégiennes et lycéennes, de la sixième à la terminale, pour lutter d’une certaine manière contre un cliché qui n’en est malheureusement pas un : durant cette période, les jeunes filles ont moins tendance à se diriger vers l’informatique que les garçons. Cela se traduit par une énorme disproportionnalité entre les filles et les garçons ensuite dans les écoles d’ingénieurs par exemple. Girls Can Code! permet donc de dire que la programmation existe et, surtout, qu’elle est ouverte à tous !

Maya : L’événement faisait aussi écho à la Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, et intervenait en pleine période de Parcoursup. C’était donc aussi l’occasion de pouvoir apporter des réponses aux filles qui ne savent pas encore quoi faire après le Bac et leur apporter un maximum de renseignements, en particulier sur les études d’informatique encore trop souvent considérées comme un domaine de garçons. C’est important d’aller contre ces préjugés, en particulier quand le choix est encore possible, et de montrer à ces filles qu’elles ont le droit de faire de l’informatique si elles le souhaitent.

 

Girls Can Code x février 2020

 

Maayane, élève de Terminale S

« J’ai découvert ce stage en venant à une Journée Portes Ouvertes de l’EPITA. On m’a dit que je pouvais y apprendre à coder en Python et cela m’a beaucoup intéressée ! Moi, ce qui me plaît avec l’informatique, c’est le fait de pouvoir comprendre ce qu’il se passe dans et derrière un ordinateur. Par exemple, j’ai toujours eu envie de savoir comment fonctionnait Internet au sens large. Lors du stage, j’ai vraiment apprécié la manière d’apprendre le Python : l’atmosphère était très agréable et les sujets étaient aussi bien encadrés que simplement expliqués ! »

 

 

Qui étaient les participantes de cette édition spéciale ?

Maya : Nous avons eu 14 participantes. La plus jeune était en cinquième et la plus âgée en terminale. Comme d’habitude, nous souhaitions une réelle diversité des profils, pour leur permettre d’apprendre les unes des autres, même si nous avons privilégié cette fois-ci les filles se trouvant en plein processus d’orientation, de la seconde à la terminale. Nous avions donc davantage de lycéennes contrairement au stage estival de Girls Can Code! qui, lui, dure une semaine et s’adresse encore plus collégiennes en leur permettant d’apprendre la programmation de façon ludique en créant des petits jeux vidéo.

 

Maysam, élève de cinquièmeGirls Can Code x février 2020

« J’ai découvert le stage par ma mère et je me suis dit que cela pouvait être intéressant. Je pense que si tu t’y connais en informatique, tu peux aller plus haut : les gens t’ouvrent plus de portes grâce à ça. Si tu te retrouves face à une autre personne, on pourra voir que toi, sur ton dossier, tu as déjà des connaissances en informatique et on choisira plutôt ton profil. Moi, j’ai bien aimé le stage pour la nourriture qui était très bonne, mais surtout pour les membres de l’association qui étaient tous super sympa ! Dès qu’on avait une question, quelqu’un était là pour y répondre. On pouvait aussi faire des pauses de temps en temps, mais pratiquement personne n’en prenait parce qu’on préférait tous travailler. Au final, j’ai appris plein de nouveaux trucs, y compris des trucs que je voyais en allumant mon PC sans savoir à quoi cela correspondait ! »

 

Quel était le programme de ces deux journées ?

Viviane : Nous leur avons d’abord donné un objet, le Micro:bit, un petit appareil carré composé de plusieurs LED rouges et de deux boutons. L’objet est simple en apparence, mais permet de faire beaucoup de choses et plein de petits jeux. Les participantes ont donc commencé le stage avec un sujet leur permettant de comprendre le Micro:bit et ses différentes fonctionnalités. À la fin de la seconde journée, la plupart d’entre elles étaient parvenues à réaliser des jeux très bien et très différents ! Certaines ont également voulu aller plus loin par elles-mêmes, pour approfondir encore le sujet. Au final, tout le monde s’est énormément amusé avec ces jeux. C’est souvent beaucoup plus facile d’apprendre les bases de la programmation avec un tel procédé.

Maya : Le stage était basé sur le langage Python, un langage particulièrement utilisé pour permettre aux débutants d’apprendre les bases de la programmation. Des participantes ont d’ailleurs pu aussi se pencher sur un sujet un peu plus avancé et théorique durant la seconde journée pour découvrir le potentiel de ce langage sous un autre angle.

Viviane : Enfin, la même journée, juste avant midi, nous avons eu le plaisir d’accueillir Mélanie Godard, une Ancienne de l’EPITA (promo 2015) qui, aujourd’hui, travaille chez Doctolib. En tant que développeuse Full Stack. Avec les filles, elle a pu revenir sur son parcours atypique. En effet, alors qu’elle se dirigeait vers le monde des arts, elle a changé de décision au dernier moment pour se lancer dans des études d’informatique ! Elle n’a jamais regretté ce choix tant elle a pu découvrir énormément de choses passionnantes et enrichissantes depuis. C’était un bel exemple de carrière pour ces jeunes filles.

 

Girls Can Code x février 2020

 

Lorie, élève de Terminale S

« Comme j’espère pouvoir intégrer une école d’ingénieurs l’année prochaine, j’ai fait des recherches sur Internet et c’est comme ça que j’ai découvert l’existence du stage. Selon moi, rien ne pourrait quasiment fonctionner sans la programmation et le code informatique aujourd’hui : c’est un peu le début de tout ! On peut tout faire avec l’informatique et c’est pour cela que ça m’intéresse. Durant ces deux jours, j’ai particulièrement aimé pouvoir coder moi-même un petit jeu avec le Micro:bit, en le penchant à gauche et à droite. Je suis plutôt contente du résultat ! »

 

 

Enfin, quel était le niveau de participantes ?

Maya : Certaines participantes, notamment les plus âgées, avaient déjà pu s’initier à l’informatique grâce à des cours reçus au lycée, d’autres connaissaient un peu le Python ou à d’autres langages… et enfin, il y avait des filles qui ne connaissaient rien du tout ! Les profils et les niveaux étaient vraiment variés. Mais cela n’empêche jamais toutes les participantes d’apprendre plein de nouvelles choses !

Retrouvez Prologin sur son site InternetFacebook et Twitter

 

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

Girls Can Code x février 2020

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Classement des écoles d’ingénieurs 2020 : L’Usine Nouvelle et L’Étudiant distinguent l’EPITA

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Classement des écoles d’ingénieurs : L’Usine Nouvelle et L’Étudiant distinguent l’EPITA

Chaque année, différents médias établissent leur propre classement des meilleures écoles d’ingénieurs françaises en se basant sur des critères spécifiques afin de guider au mieux les futurs étudiants. C’est ainsi que L’Usine Nouvelle et L’Étudiant ont récemment dévoilé leur palmarès pour l’année 2020 en soulignant les qualités de l’EPITA dans différents domaines.

Classement des écoles d'ingénieurs 2020 - L'Usine Nouvelle x L'Etudiant x L'EPITA

Classement L’Usine Nouvelle :  l’EPITA, première sur les métiers du numérique !

L’Usine Nouvelle réitère de plusieurs façons sa confiance en l’EPITA pour cette édition 2020. Tout d’abord, le magazine permet à l’école d’ingénieurs en intelligence informatique de gagner 5 places par rapport à l’an dernier : l’EPITA occupe désormais l’excellente 15e place dans un classement comprenant au total 122 établissements et se place ainsi juste derrière les grandes écoles généralistes. Pour la troisième année consécutive, l’EPITA se voit également attribuer la 1re place dans la catégorie des écoles d’ingénieurs en informatique privées post bac entièrement dédiée aux métiers du numérique !

Classement des écoles d'ingénieurs 2020 - L'Usine Nouvelle x L'Etudiant x L'EPITA

Parmi les critères essentiels privilégiés par L’Usine Nouvelle, deux permettent tout particulièrement à l’EPITA de se distinguer : l’insertion des élèves et l’international. Respectivement positionnée à la 1re et la 6e places sur ces critères, l’EPITA récolte les fruits d’une pédagogie aussi performante que professionnalisante également nourrie par une réelle ouverture sur le monde. Outre ses 56 semaines obligatoires de stages durant le cursus et sa forte capacité à permettre aux diplômes de trouver un emploi moins de deux mois après l’obtention du titre d’ingénieur (91,40 %), l’école se fait principalement remarquer pour son salaire brut annuel moyen à la sortie de 49 560 euros qui, cette année, est le plus élevé du classement, passant devant celui de l’école Polytechnique (première sur le salaire à la sortie en 2019) et ceux des autres établissements !

Quant à la fibre internationale de l’EPITA, elle se traduit essentiellement par son important réseau de partenaires académiques sur les différents continents et son traditionnel semestre obligatoire à l’étranger qui permet aux étudiants en 3e année de découvrir de nouvelles cultures.

Classement des écoles d'ingénieurs 2020 - L'Usine Nouvelle x L'Etudiant x L'EPITA

Classement des écoles d'ingénieurs 2020 - L'Usine Nouvelle x L'Etudiant x L'EPITA

Classement L’Étudiant : l’EPITA, toujours une référence

Régulièrement plébiscitée par le classement annuel dressé par L’Étudiant, l’EPITA réitère une belle performance en 2020. Cette fois-ci, le média référence de l’éducation donne l’occasion à l’école de se positionner en tête du classement sur les 5 critères d’excellence suivants : « Compétence dans le domaine de l’Industrie des technologies de l’information (TIC) », « Salaire à la sortie », « Nombre d’Anciens sur LinkedIn », « Niveau d’anglais exigé » et « Enseignants issus du monde de l’entreprise » !

Classement des écoles d'ingénieurs 2020 - L'Usine Nouvelle x L'Etudiant x L'EPITA

 

 

Notre palmarès

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TIC & Géopolitique 2020 : les hackers, nos sauveurs ?

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TIC & Géopolitique 2020 : les hackers, nos sauveurs ?

Ce mardi 3 mars 2020, l’EPITA organisait la 12e édition de sa conférence TIC & Géopolitique pensée pour aborder les derniers changements sociétaux liés aux nouvelles technologies avec des spécialistes. Un rendez-vous organisé au Campus Numérique & Créatif Paris Centre du Groupe IONIS et riche en enseignements.

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

Dixit Nicolas Arpagian, journaliste et animateur de cette conférence TIC & Géopolitique, l’EPITA était considérée comme « une école de pirates » par certaines figures institutionnelles il y a une dizaine d’années. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et l’école d’ingénieurs est devenue une référence en matière de cybersécurité. Une évolution qui, selon l’expert, coïncide avec une autre transformation : la perception du hacker par la société civile et professionnelle. Autrefois électron libre pouvant être qualifié de problématique, ce dernier met aujourd’hui bien souvent son expertise et sa connaissance du numérique au service de nombreuses missions s’inscrivant dans la légalité. De quoi en faire l’antidote à un système de surveillance qui tend à prendre de plus en plus d’importance ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre les trois invités de cet événement d’actualité : Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris, Rayna Stamboliyska, VP Gouvernance et Affaires publiques de la start-up Yes We Hack et Olivier Tesquet, journaliste à Télérama.

« Énormément de gens ont pris conscience que “hacker” n’est pas un gros mot. » Auteure de « La face cachée d’Internet », Rayna Stamboliyska a d’abord tenu à rappeler qu’au-delà de l’aspect technique, un hacker se démarquait aussi par son intention et qu’il restait encore du chemin à parcourir afin de changer tous les regards liés à ce profil si particulier. « C’est aussi une manière de réfléchir, très différente, qui peut être très appréciée et servir de valeur ajoutée. Chez Yes We Hack par exemple, nous mobilisons des hackers éthiques pour qu’ils éprouvent la sécurité de produits et services numériques. Néanmoins, et c’est un problème lié à la langue française, ce mot reste encore à redéfinir, à réhabiliter. Si vous tapez “hacker” dans n’importe quel moteur de recherche, vous tombez sur des images montrant une personne avec capuche, qui tape sur son clavier avec des gants de chantier, ou des gens qui menacent des claviers avec des pistolets… »

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

Olivier Tesquet et Rayna Stamboliyska

Des phreakers aux growth hackers

Si la figure du hacker a évolué depuis plusieurs années, elle le doit aussi à certains coups d’éclat qui ont permis au grand public de mettre parfois un visage sur certains « hacktivistes » longtemps restés (volontairement ou non) dans l’ombre. Julian Assange, fondateur de Wikileaks, est l’un d’entre eux et, probablement, le plus célèbre. « Assange est un bon mètre étalon pour tenter de définir ce qu’est un hacker dans son action, dans sa continuité, estimait Olivier Tesquet, justement co-auteur du livre « Dans la tête de Julian Assange ». Il a commencé avec cette représentation un peu totémique du hacker dans les années 90, avec ses cheveux longs et ses lunettes de soleil, puis il a fait émerger une nouvelle facette, avec l’activisme, l’importance médiatico-politique et, d’une certaine manière, une approche journalistique… L’idée derrière cette démarche, construite des années 2000 jusqu’au lancement de Wikileaks en 2006, c’était une vision du monde dans lequel le pouvoir discrétionnaire est un grand ordinateur et que, pour lutter contre lui, il doit utiliser d’autres ordinateurs. » Ainsi, avec son manifeste de 2006, Julian Assange aspirait à rééquilibrer un rapport de force qu’il jugeait déséquilibré pour les citoyens, souhaitant garantir la vie privée pour ses derniers et demander plus de transparence aux puissants. Dix ans après les premières fuites d’information menées par la plateforme pour « parasiter ce grand ordinateur qu’est le pouvoir », Assange s’attaquait à la campagne des présidentielles américaines de 2016, ciblant les républicains comme les démocrates et renforçant par la même occasion son statut de « figure clivante, qui incarne dans son esprit une seule et même logique, définissant une frontière très fine entre les notions de bien et de mal. »

Si Assange est le hacker le plus médiatique à l’heure actuelle, il n’en reste pas moins un cas à part dans un monde où les hackers ont su troquer l’attaque et le chantage contre la collaboration et le partage. Eux qui, pendant longtemps, ont d’abord suivi l’adage « ma technique me le permet, je le fais », ont  depuis été digérés par leur environnement comme l’analysait Antonio Casilli. « Cela arrive avec la récupération marchande de la figure des hackers et du mouvement des phreakers (pirates du téléphone, les ancêtres des hackers) qui avaient une orientation politique ancrée dans la lutte anticapitaliste. Captain Crunch, l’un des premiers phreakers, il y a 50 ans, souhaitait faire tomber AT&T : c’est difficilement rattachable à l’image commerciale du hacker aujourd’hui. » Selon le sociologue, cette transformation fondamentale s’explique par la pénétration du mouvement par d’autres courants de pensée, liés aux droites libertariennes et alt-right, aux antipodes politique de ceux initiaux, ainsi qu’à la polarisation progressive du marché du travail des experts informatiques et d’autres métiers du numérique. Certains parviennent alors à « devenir des “sublimes” (des travailleurs spécialisés et autonomes) », avec des salaires de rêve et des projets stimulants, quand d’autres connaissent « la précarité et la concurrence d’informaticiens ressortissants de pays émergents, au fil de vagues de délocalisation ». « Plein de plateformes vous proposent de faire du débug-minute, payé au lance-pierre… Difficile dans ce contexte de structurer une identité de hacker et un projet politique… La situation change tellement rapidement que celles et ceux qui sont porteurs de revendication de lutte ont loupé le train. » L’exemple de cette absorption du hacking par le marché le plus frappant aux yeux de l’expert ? L’apparition de l’appellation growth hacker par et pour les spécialistes du marketing. Une supercherie qui ne dit pas son nom pour tenter de renouveler un métier vieux comme le monde.

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

Antonio Casilli, Nicolas Arpagian et Olivier Tesquet

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

Une activité entre business et politique

Le constat dressé par l’auteur de « En attendant les robots : enquête sur le travail du clic » est partagé par les autres intervenants, à commencer par Rayna Stamboliyska. « Ces transformations sont très intéressantes, d’un point de vue politique et économique. On se rend compte que cette mouvance, cette façon de penser, qui permettait d’utiliser les compétences techniques pour impacter la société et porter une idéologie, s’est délitée petit à petit à cause d’énormément de récupérations. On peut citer le hacktiviste Guccifer souhaitant, soi-disant, dénoncer l’hypocrisie du parti démocratique américain alors que des investigations ultérieures suggèrent fortement qu’il s’agit d’un groupe au service des services de renseignement russes ; ou, encore, comme l’appropriation de l’image Anonymous pour des bénéfices personnels. » Quant aux « méchants hackers », d’après l’intervenante, ils sont le plus souvent des businessmen. « Les logiciels malveillants se contrefichent de savoir que vous êtes une grande entreprise du CAC 40 ou une petite PME de régions. Les victimes sont globales. Tout le monde est une victime potentielle et c’est parfois la faute à pas de chance. » Pour elle, pointer du doigt telle ou telle nation en cas d’attaque n’a jamais rien d’anodin. « Il n’y a pas d’attribution sans motif politique derrière. À chaque fois que quelqu’un vous dit “c’est les Russes”, “les Chinois” ou “les Iraniens”, c’est toujours un acte politique. »

Il n’y a pas que les bidouilleurs de code qui ont changé avec les années : les technologies de surveillance ont également muté et font aussi l’objet d’un business très lucratif.  C’est ce qu’Olivier Tesquet résume très justement avec la formule « cybercrime as a service » : « Ce qui pourrait symboliser cette mutation, ce sont tous ces marchands de surveillance qui prolifèrent, notamment des sociétés israéliennes. Une entreprise qui s’appelle NSO vend par exemple des malwares et des spywares aux Belges, aux Mexicains, aux Saoudiens… Ce que vend NSO, c’est du hacking sur étagère et cela vaut cher : 50 infections, c’est une dizaine de millions d’euros environ… » Autrement dit, l’espionnage représente un gain financier pour les entreprises et un gain politique pour les États qui ont recours à ces services. Antonio Casilli pointe les complicités entre marchands de surveillance et géants industriels « respectables » : « Le marché de la surveillance automatique, de la reconnaissance faciale et des systèmes de traçage de population deviennent des occasions commerciales pour l’industrie au sens large. Des acteurs du CAC 40, tels Thales et Dassault, sont vendeurs de ce type de solutions. » Reste que, d’après le trio d’invités, la société de surveillance a aussi réussi à se développer d’une autre façon bien plus pernicieuse, auréolée de la propre complicité des citoyens.

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

La notion de vie privée de plus en plus difficile à définir

« La grande victoire des plateformes, des GAFA, est d’avoir redéfini la norme, développe Olivier Tesquet. Vint Cerf (considéré comme le père d’Internet) dit que la vie privée est une parenthèse de l’histoire. Mark Zuckerberg a redéfini ce qu’est la vie privée. Un dessin du New Yorker de 1993 disait “Sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien”. Aujourd’hui, avec les courtiers en données, tout le monde sait que vous avez un labrador. » D’une certaine manière, à travers l’hégémonie d’acteurs privés, l’émergence des réseaux sociaux et des smartphones, le journaliste estime que la surveillance est effectivement devenue une composante de nos vies actuelles. De là à penser que dans un monde où la donnée est reine, le consommateur n’est plus roi et le citoyen plus rien, il n’y a qu’un pas. « Si vous devez entraîner un drone assassin, un logiciel de reconnaissance faciale ou un filtre pour faire apparaître des oreilles de chat, il faut apprendre aux systèmes en leur fournissant des données, complète Antonio Casilli. Ces données, c’est nous. Et certains sont payés dans le monde pour trier et enrichir ces données : Amazon Mechanical Turk est par exemple la plateforme la plus connue sur laquelle vous pouvez recruter des personnes pour annoter et classer vos données. »

Ce basculement de paradigme est problématique, dans le sens où, selon sa culture, son niveau de conscience politique ou ses croyances politiques, un individu peut se satisfaire de cette situation – nourrie par le fameux « je n’ai rien à cacher » – alors qu’un autre peut y voir un danger latent. « Tout le problème est là, souligne Rayna Stamboliyska. Avant, vous entriez dans un café, vous lisiez le journal du comptoir et vous sortiez. Aujourd’hui, le journal sait que vous l’avez lu, mais aussi que vous aimez tel type de chaussures, etc. Or, tout le monde n’a pas la même définition de vie privée, et – même si elle est problématique pour vous – vous ne pouvez pas empêcher des personnes d’aimer la publicité ciblée qu’elles jugent pratique… »

Alors, les hackers, un antidote à la société de surveillance ? Oui et non car, finalement, tant que la prise de conscience des citoyens ne sera pas forte et diffuse, les hacktivistes ne pourront rien faire seuls pour contrer des géants devenus « too big to fall ». Ils ne pourront pratiquement pas non plus compter sur un personnel politique qui, en France comme ailleurs, sacrifie régulièrement certaines libertés au profit d’un tour de vis sécuritaire permanent selon l’actualité (terrorisme, enjeux industriels, pandémie…), parfois sans comprendre les enjeux et les mécanismes des technologies utilisées. « Technology is the answer, but what was the question », rappelait Olivier Tesquet en citant l’architecte Cedric Price. Au fond, une seule question semblait se poser à la fin de cette conférence TIC & Géopolitique 2020 : pour changer la donne, faut-il que nous devenions tous des hackers ? Une interrogation légitime à laquelle seul l’avenir saura apporter une réponse.

Retour sur la conférence TIC & Géopolitique 2020 de l'EPITA

TIC & Géopolitique 2020

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Avec un grand acteur du numérique, l’EPITA et Article 1 aident les lycéennes à se projeter dans l’informatique

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Avec un grand acteur du numérique, l’EPITA et Article 1 aident les lycéennes à se projeter dans l’informatique

 

En collaboration avec Article 1, association agissant pour l’égalité des chances dans l’insertion professionnelle, l’EPITA et Epitech s’associent à un grand acteur du numérique présent en France pour lancer une bourse spéciale pour les futures bachelières. L’objectif ? Aider chaque année 30 lycéennes boursières à accéder à une carrière passionnante dans le numérique !

 

D’un montant allant jusqu’à 7 500 euros par an et par personne, ce dispositif est destiné aux lycéennes déjà boursières qui ambitionnent de rejoindre l’EPITA ou Epitech à la rentrée 2020. En plus de ce soutien financier, il permettra à 15 futures ingénieures et 15 futures expertes en informatique de participer à des événements spécifiques et de bénéficier d’un mentorat individuel assuré durant tout le cursus par l’association Article 1 et notre partenaire industriel ! Un bon moyen pour les jeunes filles de nouer des contacts privilégiés avec des professionnels reconnus du secteur tout au long de leurs études.

 

Pour obtenir cette bourse, les lycéennes de Terminale doivent remplir le formulaire de candidature sur la page dédiée, avant la date limite du dimanche 10 mai 2020. Les candidates seront présélectionnées sur dossier, notamment au travers d’un entretien avec l’association Article 1 permettant d’évaluer leur projet et leur motivation. La liste des 30 premières candidates retenues sera alors établie le vendredi 15 mai 2020 avant d’être finalisée le lundi 13 juillet 2020 suite aux résultats du Bac.

 

Envie de candidater ou d’en savoir plus sur les modalités de ce dispositif ? Rendez-vous sur la page dédiée !

 

 

ENCADRE :

L’EPITA, une école engagée

À travers la création du Trophée Excellencia ou ses associations étudiantes (Synergie, Prologin et le stage Girls Can Code!…), l’EPITA agit depuis longtemps pour développer une plus grande mixité dans le secteur de l’informatique et donner envie aux jeunes filles de devenir ingénieures.

 

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« La Chulalongkorn University est assez atypique »

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« La Chulalongkorn University est assez atypique »

Pour leur semestre à l’international, Corentin Ourvoy et Apolline Wasik (EPITA promo 2022) ont mis le cap vers la Thaïlande pour étudier à la Chulalongkorn University de Bangkok. Un séjour enrichissant et, surtout, inoubliable !

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

Corentin et Apolline

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

Depuis combien de temps pensiez-vous à ce semestre à l’international ?

Corentin : Depuis longtemps ! L’existence de ce semestre fait partie des premières choses qu’on apprend sur l’EPITA lors des salons étudiants et je dois avouer que l’idée de partir à l’étranger m’excitait vraiment. Surtout que, contrairement à d’autres écoles d’ingénieurs, le semestre à l’International de l’EPITA se déroule en clôture du Cycle Préparatoire. Je dois avouer que plus le 1er semestre de la 2e année avançait, plus je pensais à mon départ qui s’approchait. Sur mon campus à Rennes, on ressentait vraiment une ambiance particulière les mois et semaines précédant le jour J !

Apolline : C’est un peu pareil pour moi : avant même de rejoindre l’EPITA, l’idée de partir à l’étranger durant la prépa me séduisait.

 

Connaissiez-vous déjà la Thaïlande avant d’y partir ?

Corentin : Pas du tout ! Ce voyage a été ma première fois en Thaïlande et en Asie. Pour moi, le choix de la Thaïlande s’est fait pour être justement le plus dépaysé possible par rapport à la France et pour découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles personnes. Evidemment, l’EPITA proposait d’autres destinations intéressantes, comme l’Inde, la Corée du Sud ou encore l’Afrique du Sud, mais j’ai préféré celle-ci.

Apolline : Je ne connaissais pas non plus ce pays. De mon côté, j’hésitais surtout entre la Thaïlande et l’Angleterre. L’Angleterre m’attirait pour découvrir l’université d’Oxford, une université que tout le monde connaît, et la Thaïlande m’intéressait pour enfin pouvoir voyager en Asie.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

Au moment de monter dans l’avion, quel était votre état d’esprit ?

Apolline : J’avais envie de profiter et d’apprendre des autres !

Corentin : J’étais très excité, d’autant plus que j’y partais avec un ami d’enfance également étudiant à l’EPITA Paris. Dans ma tête, je ne voulais pas aller en Thaïlande pour simplement découvrir un pays, mais pour rencontrer des gens, m’intégrer à la population et, finalement, vivre comme un Thaïlandais pendant six mois. C’était une chance unique que je ne voulais pas louper : je ne souhaitais pas vivre cette expérience comme un touriste lambda.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

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Vous aviez des idées reçues sur le pays avant votre départ ?

Corentin : Certains films américains me laissaient penser qu’on allait arpenter des villes pas très propres et très bondées. Au final, ce n’était pas le cas ! Bangkok, par exemple, est aussi bondée que Paris. J’ai aussi été agréablement surpris par l’accueil des gens. À part peut-être certains chauffeurs de taxi, tout le monde a été très sympathique avec nous.

 

Vous étiez-vous préparés en amont ?

Apolline : Mes parents m’avaient offert un guide pour me permettre de prévoir quels lieux visiter ou recevoir deux-trois astuces pour trouver les bons endroits où acheter à manger. Par contre, je n’ai pas étudié le thaïlandais avant de partir. Cela dit, l’université nous a permis de suivre des cours sur place et cela s’est avéré très pratique ! Quand vous êtes étranger et que vous vous adressez à un Thaïlandais, le contact est bien plus facile si vous parlez un peu sa langue que si vous n’utilisez que l’anglais.

Corentin : C’est vrai ! En voyant que vous faites un effort, la personne en face va tout de suite être très souriante. Quand j’ai commencé à pouvoir indiquer des directions aux taxis en thaïlandais, la relation a tout de suite changé : les chauffeurs ont arrêté de me prendre pour un touriste et d’essayer de m’arnaquer !

Apolline : C’est le jour et la nuit !

Corentin : Sinon, pour me préparer, en plus d’avoir un guide touristique, j’ai aussi regardé des vidéos sur Internet, notamment celles d’une étudiante en échange à la même université que nous qui expliquait sa vie en Thaïlande. Cela m’a donné un bon aperçu de ce qui m’attendait sur place.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

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Où viviez-vous sur place ?

Apolline : Je vivais dans une résidence faite majoritairement pour les étudiants étrangers. J’étais en collocation avec deux amis de l’EPITA dans un 110m² et cela s’est très bien passé ! On avait en plus un petit resto pas cher en bas de la résidence et on y mangeait quasiment tous les soirs.

Corentin : J’étais seul dans une autre résidence, située à 15 minutes de celle d’Apolline. Contrairement à cette dernière, la mienne ne disposait pas de piscine ni de salle de sport, mais elle était aussi très bien et me permettait d’avoir un appartement plus grand. Le logement en Thaïlande est vraiment très accessible. Par exemple, une amie a trouvé une résidence uniquement réservée aux femmes et deux fois moins chères que les nôtres.

Apolline : D’autant que l’université ne nous livre pas à nous-même ! Elle propose sur son site Internet des partenariats avec des résidences. D’ailleurs, nous avions aussi un bus gratuit qui nous transportait tous les matins de la résidence à l’université.

Corentin : Il y a vraiment moyen de trouver facilement un endroit où loger. Mon loyer était de 300 euros, ce qui est très raisonnable. Par contre, à l’inverse des appartements pour collocation, le mien n’avait pas de cuisine. Cela signifie qu’il faut manger tous les jours dehors, mais ce n’est pas un souci car la nourriture n’est pas chère. Un plat au restaurant coûte entre 1 à 2 euros et c’est finalement moins cher de manger dehors que d’acheter des aliments pour cuisiner chez soi.

Apolline : Nous avions aussi un bus gratuit qui nous transportait tous les matins de la résidence à l’université.

Corentin : Ma résidence était à 5-10 minutes à pied du métro et j’arrivais à l’université après trois stations seulement. C’était très facile.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

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Parlons de la Chulalongkorn University. Comment pourriez-vous la décrire ?

Apolline : En fait, elle est assez atypique. D’un côté, elle est très moderne, avec du matériel technologique que l’on n’a parfois pas en France –  d’ailleurs, lors de mon premier cours, j’ai été très surprise de constater que tous les étudiants écrivaient directement sur une tablette ! De l’autre côté, ses bâtiments sont parfois assez anciens et traditionnels. C’est un contraste étonnant.

Corentin : Moi, j’ai été d’abord frappé par l’immensité du campus. On y trouve 19 facultés et même deux centres commerciaux ! Ensuite, je retiens forcément l’ancienneté de l’université qui fêtait ses 102 ans d’existence lorsque nous y étions. On y croisait des bâtiments centenaires et traditionnels, notamment ceux dédiés aux arts et à l’ingénierie, comme un immeuble immense de 26 étages, moderne et climatisé.

 

Qu’avez-vous pensé des cours ?

Apolline : Au niveau des mathématiques, cela n’a pas été simple. En effet, le niveau des cours était très élevé, mais cela nous a aussi permis de réviser des notions déjà acquises à l’EPITA. Les difficultés étaient bien moins importantes pour le cours d’algorithmie, même si, contrairement à celui de l’EPITA, le cours était en Java. Les cours d’anglais étaient aussi très sympathiques. D’ailleurs, les étudiants locaux dans ma classe avaient un niveau très impressionnant !

Corentin : C’est vrai que les maths nous ont pris par surprise ! Quand nous sommes arrivés, les cours abordaient des choses vues au lycée. Nous pensions donc que cela allait être facile… sauf que, en un mois seulement, le programme a accéléré pour rapidement revoir tout ce que nous avions pu apprendre jusqu’alors ! Nous avons donc demandé des cours de soutien à l’école afin de pouvoir suivre le rythme. Par contre, dans ma classe d’anglais, le niveau était moins bon et le professeur se tournait généralement vers moi ou un autre étudiant étranger pour faire avancer la classe.

Apolline : C’était tout de même super sympa de pouvoir être en classe avec des étudiants locaux et pas seulement des étrangers. Nous étions vraiment mélangés, y compris lors des cours d’Engineering  World.

Corentin : Il s’agissait d’un cours qui nous demandait de créer un projet en équipe sur une thématique donnée, en l’occurrence la pollution car c’est un sujet important en Thaïlande. Certains ont ainsi travaillé sur la création d’un masque pour aider les bébés à respirer ou d’une poussette anti-pollution.

Apolline : Cela permettait d’apprendre les uns des autres.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

L’intégration était facilitée ?

Corentin : Oui ! Déjà, nous avions tous deux buddies ou « parrains » : l’un pour la section ingénieurs et l’autre pour l’ensemble de l’université. Ensuite, nous avons pu vivre une Welcome Party très sympathique dès le début du semestre. Cela m’a permis de rencontrer énormément d’étudiants étrangers, dont certains sont devenus des amis avec qui j’échange encore aujourd’hui. Avoir aussi été aussi bien reçu en Thaïlande m’a donné envie à mon tour de devenir parrain à l’EPITA. Désormais, j’ai deux filleuls étrangers ici ! Et j’aide aussi une étudiante thaïlandaise rencontrée là-bas et qui, à l’inverse, a décidé de faire ses études en France, à Paris. L’administration est assez particulière à appréhender chez nous et un coup de main n’est jamais négligeable.

Apolline : D’ailleurs, je pense que je retiens avant tout de ce séjour la gentillesse des gens. En Thaïlande, tout le monde vous aidera. Je n’ai jamais eu la sensation d’être livrée à moi-même.

Corentin : On se sent en sécurité là-bas.

 

Quel est le plus beau paysage ou souvenir que vous gardez en tête ?

Corentin : Je n’ai pas trop voyagé, mais à la fin des cours, j’ai tout de même rejoint un ami qui, après l’obtention de son diplôme, est parti dans la campagne thaïlandaise pour officier en tant que professeur dans une école privée catholique. Les petits étaient en uniforme et essayaient de parler anglais avec mon ami. C’était un moment super que l’on n’a pas l’occasion de vivre en tant que touriste habituellement.

Apolline : Moi, j’ai beaucoup voyagé ! Je suis même partie une semaine toute seule au Vietnam après les cours. Mais le voyage qui m’a le plus marqué, c’était avec un de mes colocataires, lorsque nous sommes allés à Chiang Mai. Un jeune qui nous avons trouvé via les réseaux sociaux nous a emmenés avec lui au milieu de nulle part dans les montagnes, dans un village d’à peine 100 habitants où personne ne parlait véritablement thaïlandais, mais un dialecte du coin. Il n’y avait pas d’électricité et, le soir, on se retrouvait jusqu’à 2 h du matin avec sa famille, à échanger. C’était un super souvenir.

Semestre International en Thailande x Chulalongkorn University de Bangkok

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Coronavirus / Covid-19 : l’EPITA vous informe

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Coronavirus / Covid-19 : l’EPITA vous informe

En cette période de confinement liée à la propagation du Coronavirus / Covid-19, l’EPITA maintient le contact malgré la fermeture de ses campus à Paris, Toulouse, Lyon, Rennes et Strasbourg.

Comme tous les établissements scolaires de France, l’EPITA a ainsi fermé les portes de ses différents campus dès le lundi 16 mars et cela jusqu’à nouvel ordre. Par conséquent, tous les événements qui sont compris dans cette période et normalement prévus dans nos locaux (Journées Portes Ouvertes, journées découvertes, conférences…) sont donc annulés.

EPITA, l'école des ingénieurs en intelligence informatique

Informations relatives aux procédures d’admissions :

Concours Advance / Parcoursup : la Direction du Concours Advance a décidé de modifier l’organisation du concours.
Afin de préserver la sécurité et la santé des candidats comme des personnels encadrants, les épreuves écrites sont supprimées ainsi que les entretiens oraux, et ceci dans tous les centres d’examens.

Le Concours Advance 2020 est bien maintenu, mais les candidats seront classés sur la base d’un examen attentif de leur dossier scolaire. L’annulation de ces épreuves ne remet pas en cause l’évaluation et le classement des candidats et préserve toutes leurs chances d’accès aux écoles. L’esprit d’équité et la recherche des qualités humaines qui ont toujours caractérisé le concours Advance continueront à animer les jurys pour cette session 2020.

Le Concours Advance se transforme, mais garde l’humain au centre de ses évaluations !

Pour toutes questions relative au Concours Advance, vous pouvez contacter le service par email : contact@concours-advance.fr.

 

 

Advance Parallèle : pas d’impact sur les procédures d’admission parallèle et de l’apprentissage, les sessions d’admission se poursuivant à distance. Une fois inscrit sur le site du concours (www.concours-advance.fr), vous serez contactés par les équipes admissions pour définir les modalités d’entretien.

Pour toute question sur les admissions parallèles à l’EPITA, retrouvez la liste des contacts sur la page dédiée.

 

 

Concours CPGE EPITA / IPSA / ESME Sudria : pour l’heure, il est recommandé aux candidats de poursuivre leur préparation et de rester concentrés. Nous ferons tout ce qui est possible pour que les perturbations actuelles aient un impact minimal, bien entendu dans le strict respect des normes sanitaires en vigueur et des recommandations du gouvernement. S’il y a lieu, nous vous informerons sur le site web du concours (www.concours-cpge.fr) des évolutions éventuelles.

Les candidats peuvent consulter les informations utiles concernant le déroulé de la session des concours via la plateforme du [scei].

Pour toutes questions relative au Concours CPGE, vous pouvez contacter le service des admissions par à email : sandra.abou-nakad@epita.fr.

 

Pendant le confinement, les enseignements se poursuivent

L’EPITA assure la continuité des enseignements pour tous ses étudiants. L’équipe pédagogique s’est employée à préparer des solutions efficaces pour proposer des enseignements, un suivi pédagogique et des évaluations de contrôle continu à distance.

Pour toutes questions relatives  à la formation, nos étudiants peuvent contacter par e-mail leur service scolarité dédié à leur promotion.

Suivez toutes les informations pratiques sur notre site et nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter et LinkedIn)

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Nouveaux partenaires et nouveaux pays : l’international se développe encore à l’EPITA

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Nouveaux partenaires et nouveaux pays : l’international se développe encore à l’EPITA

En 2019 et 2020, l’EPITA a officialisé de nouveaux partenariats avec des universités présentes à travers le monde. Plus que jamais tournée vers l’international, l’école d’ingénieurs a ainsi ajouté 17 établissements et 9 nations supplémentaires à la longue liste de destinations qu’elle propose à ses étudiants pour le traditionnel semestre à l’étranger de 2e année. En tout, l’EPITA compte à présent 85 universités partenaires, réparties dans 43 pays différents.

International : nouveaux partenariats pour l'EPITA

Shibaura Institute of Technology, à Tokyo (Japon)

Japon, Pérou, Croatie… de multiples cultures à découvrir

Parmi les nouvelles universités partenaires, nombreuses sont celles présentes en Asie et au Moyen-Orient. Ainsi, dès la fin du confinement lié au Covid-19, les EPITéens concernés pourront prévoir de vivre six mois passionnants en Chine (Nanjing University of Science and Technology), aux Émirats arabes unis (Ajman University et University of Dubai), en Indonésie (Institut Teknologi Sepuluh Nopember), au Japon (Shibaura Institute of Technology), en Malaisie (Multi Media University), à Taiwan (National Cheng Kung University et National Chung Cheng University) et au Vietnam (FPT University et HongBang University).

L’Europe est aussi au rendez-vous, avec la Croatie (Algebra University College), la Finlande (Centria University of Applied Sciences), la Lettonie (Liepaja University), la Lituanie (Vilnius Gediminas Technical University) et l’Ukraine (Poltava National Technical Yury Kondratyuk University).

Enfin, les deux derniers nouveaux établissements partenaires de l’EPITA se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis (San Francisco State University) et au Pérou (University of Engineering & Technology) !

International : nouveaux partenariats pour l'EPITA

University of Engineering & Technology, à Barranco (Pérou)

International : nouveaux partenariats pour l'EPITA

Dans l’ordre : La National Chung Cheng University à  Taïwan, l’Institut Teknologi Sepuluh Nopember, à Surabaya (Indonésie), la Vilnius Gediminas Technical University (Lituanie) et la entria University of Applied Sciences, à Kokkola (Finlande)

International : nouveaux partenariats pour l'EPITA

La FPT University, à Hanoï (Vietnam)

International : nouveaux partenariats pour l'EPITA

La Nanjing University of Science and Technology (Chine), la Multi Media University, à Cyberjaya (Malaisie), l’Ajman University (Emirats arabes unis) et la Poltava National Technical Yury Kondratyuk University (Ukraine)

 


L’EPITA est aussi une destination prisée !

Les étudiants de l’EPITA découvrent également de nouvelles cultures sur leur propre campus, où se rassemblent de nombreux étudiants étrangers. Et l’été, l’école attire aussi différentes nationalités lors de sa Summer School alliant activités touristiques et enseignements liés à l’ingénierie informatique (dont la cybersécurité et l’intelligence artificielle), qui donne aussi des cours de français avec son Centre de Français Langue Étrangère. Retour sur la dernière édition en vidéo :

« La Chulalongkorn University est assez atypique »

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« La Corée du Sud est un petit pays assez facile à visiter »

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« La Corée du Sud est un petit pays assez facile à visiter »

Pour son semestre à l’internationalEmilie Fong (EPITA promo 2022) a souhaité poser ses valises en Corée du Sud, pour étudier à l’Inha University, située à Incheon. Une expérience aussi dépaysante qu’enrichissante !

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

Depuis combien de temps pensais-tu à ce semestre international ?

Emilie Fong : Je ne m’y suis intéressée qu’à partir du second semestre de 1re année, quand il a fallu faire nos choix. Au début, j’hésitais surtout entre la Corée du Sud et la Chine. Étant d’origine chinoise, j’ai finalement préféré découvrir une autre culture et opté pour la première destination !

 

Avais-tu des idées reçues sur le pays ou des appréhensions ?

Je dois dire que j’avais un peu peur de partir toute seule, mais finalement, comme nous étions une dizaine d’EPITéens à nous y rendre, ma crainte s’est vite effacée ! D’ailleurs, quand nous sommes arrivés le soir en Corée du Sud, des gens de l’université étaient présents pour nous accueillir et un bus avait même été affrété pour nous emmener jusqu’à nos appartements ou nos dortoirs.

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

Justement, où logeais-tu ?

J’ai opté pour un appartement, ce qui est moins contraignant que le dortoir où il faut respecter certaines règles. Comme il était proposé par l’université, l’appartement se situait à proximité de cette dernière. Cela nous permettait aussi de nous voir très souvent entre EPITéens !

 

Connaissais-tu la culture sud-coréenne avant ton départ ?

Un petit peu, à travers certains groupes de musique, des dramas ou quelques plats typiques, mais c’était tout !

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Qu’est-ce qui t’a le plus étonnée une fois sur place ?

La gentillesse des gens ! Ceux que nous avons pu croiser étaient tous à notre écoute et là pour nous aider. Même s’ils ne parlaient pas forcément anglais, ils faisaient toujours en sorte de se faire comprendre. D’ailleurs, on utilisait beaucoup Google Traduction sur place : cela nous a souvent été très utile !
J’ai aussi été marquée par le coût de la vie sur place, qui est vraiment moins élevé qu’à Paris. Il était possible de manger au restaurant quasiment tous les jours ! Par contre, il faut aussi s’habituer à la nourriture locale : les Sud-Coréens aiment particulièrement la cuisine épicée ! Heureusement, pour ceux qui n’aiment pas trop ça, on finit toujours par trouver un plat pas épicé sur la carte.

 

As-tu essayé d’apprendre quelques mots de coréen en amont du séjour ?

Pas du tout ! Heureusement, nous avions un cours de coréen pour débutants à l’université et cela nous a pas mal servi. Au final, j’ai appris à dire quelques mots, comme « annyeonghaseyo » qui signifie simplement « bonjour » !

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

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Comment décrirais-tu l’Inha University ?

Elle est située à 2 h en transport de Séoul, au nord-ouest du pays, et ressemble un petit peu à l’EPITA dans son fonctionnement. En plus du cours de coréen, j’y suivais aussi des cours plus techniques comme par exemple des cours de réseaux – ce qui m’a été utile avant d’attaquer ce domaine en 3e année – ou de systèmes embarqués. J’avais aussi des cours d’anglais.

 

As-tu profité de ton séjour pour voyager ?

Oui car nous avions un peu de temps libre pour découvrir d’autres endroits de Corée du Sud, qui est finalement un petit pays assez facile à visiter. Par exemple, pour aller à Busan au sud du pays, il ne fallait qu’une demi-journée de transport. Là-bas, nous avons pu découvrir un petit village nommé Gamcheon ayant la particularité d’être composé de maisons de toutes les couleurs : un très bel endroit ! Un autre moment que j’ai beaucoup apprécié, c’était au printemps, au moment de la fleuraison des cerisiers. Les Sud-Coréens aiment particulièrement cette période et c’est vraiment très beau et convivial.

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

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As-tu pu nouer des contacts avec des étudiants locaux ?

Oui car nous étions mélangés durant les cours, notamment lors des cours d’anglais où le professeur nous répartissait en petits groupes pour favoriser les échanges. D’ailleurs, je n’ai finalement pas eu tant de contacts que ça avec les autres étudiants étrangers durant le séjour, mis à part l’important noyau d’étudiants français.

 

Quel est ton plus beau souvenir de ce semestre ?

C’est probablement les nombreuses balades dans les quartiers commerçants de la ville. Les paysages sont très différents de ceux que l’on peut connaître en France : on y découvre aussi bien des bâtiments très grands, avec des magasins et des gens de partout ! J’ai pu y acheter de nombreux souvenirs… comme par exemple des chaussettes ! En effet, on trouve là-bas beaucoup de stands ne vendant que des chaussettes !

Semestre International en Corée du Sud x Inha University

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Enfin, quels conseils donnerais-tu aux EPITéens qui veulent à leur tour découvrir la Corée du Sud ?

Je leur conseille d’abord de bien réaliser les démarches en amont et, aussi, de plutôt changer leurs espèces en euros sur place, pour bénéficier d’un taux bien plus avantageux. Ensuite, pour ceux qui veulent vraiment découvrir le pays, je leur suggère de faire appel à un « buddy », c’est-à-dire un étudiant parrain au sein de l’université.

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« La Chulalongkorn University est assez atypique »

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L’EPITA multiplie les initiatives pour lutter contre le Covid-19

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L’EPITA multiplie les initiatives pour lutter contre le Covid-19

L’informatique peut-elle aider la société en période d’épidémie ? Pour les enseignants, les chercheurs et les étudiants de l’EPITA, c’est une certitude ! Ainsi, malgré le confinement, nombreux sont les membres de la grande famille de l’EPITA à donner de leur temps depuis le début de la crise pour développer différents projets afin notamment venir en aide aux professionnels de santé actuellement en première ligne.

L'EPITA multiplie les initiatives pour lutter contre le Covid-19

Alexi Vandevoorde, maker au grand cœur

L’impression 3D au service des soignants

« Nous proclamons depuis des années que le numérique est un élément essentiel du monde à venir : c’est le moment de le démontrer avec la créativité de toutes et tous », annonçait dans un email Joël Courtois, le directeur général de l’école à l’ensemble de l’EPITA à la fin du mois de mars. Un appel à l’ingéniosité et à la générosité qui a été entendu.

C’est depuis chez lui, à Coulommiers, qu’Alexi Vandevoorde (EPITA promo 2022) a décidé de mettre à profit ses compétences d’ingénieur-maker pour fabriquer des visières de protection à destination des soignants et ainsi pallier au manque de masques. « Ces temps-ci sont très anxiogènes, explique l’étudiant de 3e année. Le bilan étant lourd, je devais à mon échelle aider qui je pouvais. Quand j’ai vu que des initiatives étaient prises un peu partout en France et que la communauté des makers commençait à se bouger, je me suis dit : “Pourquoi pas moi ?” » Armé de ses deux imprimantes 3D ainsi que de deux autres (l’une prêtée par la mairie de sa ville et l’autre par un ancien professeur de son lycée), il tente désormais de fabriquer un maximum de visières pour soulager le plus de personnes possibles. Une action d’ailleurs saluée par la presse locale.

Alexi n’est pas le seul à avoir choisi l’impression 3D pour agir. Ainsi, trois enseignants-chercheurs du laboratoire d’innovation 3ie et de l’équipe de robotique d’exploration SEAL de l’EPITA se sont également engagés en collaboration avec le réseau citoyen d’entraide Visière Solidaire, dans les départements 92 et 94, afin de recevoir les transparents et d’organiser les collectes et les distributions de visières localement dans différents zones autour de l’Île-de-France. Pour le moment, entre Alexi, les équipes des laboratoires de l’école et les directeurs de site en régions, plus de 385 visières ont été réalisées et distribuées en France.

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Entraide, mise en relation et projets Open Source

Coordonnées par Christian Chabrerie, responsable de la mineure Santé de l’EPITA, les initiatives étudiantes sont menées en relation avec des médecins et portent aussi sur d’autres domaines. C’est le cas de la création de pousse-seringues simplifiés. Imaginé suite à une demande de l’AP-HP, ce projet met en relation plusieurs EPITéens avec les équipes R&D de l’entreprise Dagoma. L’objectif ? Programmer un générateur de fichiers G-Code permettant de contrôler ce pousse-seringue inspiré du projet Open Source Poseidon.

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Le projet MUR (à gauche) et celui du pousse-seringue (à droite)

Autre projet Open Source d’importance, MUR (pour « Minimal Universal Respirator ») permet potentiellement de créer un dispositif de respiration artificielle d’urgence, peu onéreux et facilement reproductible. Une démarche à laquelle participent activement Gatien Delerue (EPITA promo 2023), étudiant en 2e année et son père Dominique Delerue. Le groupe SEB étudie d’ailleurs la possibilité de produire ces respirateurs à base de moteurs d’aspirateurs dans ses usines.

Dans un autre registre et porté par une dizaine d’étudiants, le projet Healφ consiste à développer en un temps record en une plateforme web permettant une mise en relation entre donneurs de matériels (notamment les makers) et personnels hospitaliers via la géolocalisation.

 

Les enseignants ont aussi besoin d’aide

Dans une moindre mesure, l’Éducation nationale a aussi fortement été impactée par la crise : les professeurs se retrouvant alors à devoir trouver des solutions pour assurer le suivi pédagogique avec leurs élèves enfermés chez eux. C’est à ce problème qu’a décidé de s’attaquer une dizaine de membres de Cristal, l’association entreprise de l’EPITA. Leur but est simple : répertorier sur un site web créé pour l’occasion (https://covid19.cristal.je) l’ensemble des outils permettant aux enseignants de donner des cours virtuels. « Ce site est à destination de tous les enseignants qui ont envie de trouver des solutions pour donner des classes virtuelles à ses élèves, explique Valentine Meric (EPITA promo 2021), étudiante en 3e année et membre de Cristal. Les tutoriels sont relativement simples, clair et avec beaucoup d’images pour expliquer les différentes étapes. De plus, nous avons aussi rédigé des tutoriels pour élèves qui doivent se connecter aux outils utilisées par leur enseignant ! »

L'EPITA multiplie les initiatives pour lutter contre le Covid-19

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Découvrez le IONIS Mag #43 en ligne !

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Découvrez le IONIS Mag #43 en ligne !

Pour la première fois depuis sa création il y a plus d’une dizaine d’années, le IONIS Mag, le magazine du Groupe IONIS, ne paraît pas sous sa forme habituelle, en papier. Face à la situation exceptionnelle, nous vous proposons de retrouver sa dernière parution, le numéro 43, entièrement en ligne.


Découvrez le IONIS Mag #43 en ligne !


Au sommaire de ce numéro :


Un aperçu du projet Handimap


En espérant que ce nouveau support vous séduise.

Bonne lecture !


Découvrez le IONIS Mag #43 en ligne !

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« Nous avons dormi une nuit sur la Grande Muraille »

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« Nous avons dormi une nuit sur la Grande Muraille »

Après la Thaïlande et la Corée du Sud, l’EPITA vous propose un dernier tour d’horizon des semestres internationaux en Asie de ses étudiants de la promotion 2022 avec l’expérience vécue par Thibault Lempereur. Ce dernier revient sur son séjour passé en Chine en tant qu’étudiant du Beijing Institute of Technology (BIT).

Semestre International en Chine x Beijing Institute of Technology


Depuis combien de temps pensais-tu à ce semestre international ?

Thibault Lempereur : Dès le début de ma 1re année à l’EPITA ! Par contre, je n’avais aucune idée de ce qu’allait pouvoir être ma destination à cette époque. Ce n’est qu’en entrant en 2e année que j’ai commencé à y réfléchir pour finalement opter pour la Chine. Un choix que je ne regrette pas du tout !

 

Avais-tu des appréhensions avant le départ ?

Comme c’était la première fois que je partais aussi loin, j’avais un petit peu peur, c’est vrai. Mais au final, que ce soit pour le vol ou le semestre sur place, tout s’est très bien passé !

 

T’étais-tu préparé en amont ?

Bon, j’ai essayé de me mettre au chinois, mais cela n’a pas été une grande réussite car c’est une langue très difficile à apprendre ! Cela dit, avec mes amis de l’EPITA, nous avons bien préparé le séjour, pour savoir quoi faire une fois là-bas, définir quels endroits visiter, quels lieux voir… Nous ne voulions surtout pas être des touristes de base ! Notre objectif était de profiter de notre présence en Chine pour voyager un maximum, de ne pas perdre de temps et d’organiser tous nos week-ends à l’avance.

Semestre International en Chine x Beijing Institute of Technology

La Cité Interdite

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Le Temple du Ciel

Avais-tu des aprioris sur la Chine ?

Pas du tout ! Et comme je n’avais aucune idée reçue sur la Chine et les Chinois, cela m’a permis d’aller de découverte en découverte une fois sur place. J’ai découvert un pays très agréable et très sympathique où vivre, même si le contact avec les habitants peut parfois être difficile à cause de la barrière de la langue, la grande majorité des Chinois ne parlant pas anglais.

 

Comment décrirais-tu le Beijing Institute of Technology où tu étudiais ?

Il est situé au nord de Pékin et ressemble à une ville tellement il est grand ! Il abrite même un terrain de football qui a servi pour les Jeux Olympiques de 2008. Moi, je vivais dans le dortoir du bâtiment des étudiants internationaux. Cela m’a permis de rencontrer des étudiants venant d’un peu de partout – des Russes, des Mexicains, etc. Pour les cours en informatique, ils étaient assez divers et me servent beaucoup par rapport à ma 1re année du Cycle Ingénieur aujourd’hui.

 

Quels cours as-tu particulièrement apprécié ?

J’ai bien aimé celui sur les systèmes d’exploitation, ce qui m’a bien servi car on retrouve cette matière en 1ere année du Cycle Ingénieur à l’EPITA. J’ai aussi apprécié les cours sur les bases de données, le fait de pouvoir découvrir d’autres langages informatiques… L’ensemble était très intéressant !

Semestre International en Chine x Beijing Institute of Technology

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué au quotidien ?

Principalement la difficulté de se faire comprendre et l’attitude parfois curieuse des locaux à notre égard : quand on rentrait dans un restaurant par exemple, il n’était pas rare que tout le monde se retourne pour nous regarder et nous prendre en photo ! C’est forcément un peu déstabilisant, mais on finit par s’y faire. Comme pour la barrière de la langue d’ailleurs : avec des gestes et en montrant des images, on finit toujours par réussir à communiquer. Toutefois, j’avoue avoir beaucoup apprécié le fait de pouvoir enfin discuter normalement à mon retour en France ! (rires)

 

Qu’as-tu pensé de Pékin ?

J’ai été frappé par les grandes disparités que l’on peut y ressentir. Par exemple, le BIT se trouve dans un quartier assez populaire et, quand on sort de son très joli campus, on se confronte à une facette un peu plus modeste de Pékin, avec des grandes tours délabrées… À l’inverse, plus on se rapproche du centre de la ville et plus on se retrouve en face d’un Pékin luxuriant, un mélange entre bâtiments ultra modernes et anciens temples… En 20 minutes de taxi, on change complètement d’univers. C’est assez incroyable.



À quoi ressemblait une semaine type ?

Comme nous n’avions pas tant de cours que cela, nous profitions régulièrement du moindre moment de temps libre pour partir visiter un monument – comme la Cité interdite, le Temple du Ciel… –  ou découvrir un autre quartier. Régulièrement, nous sortions aussi le soir entre étudiants, dans les quartiers plus animés. L’avantage de Pékin est que l’on peut aussi s’y amuser à moindre coût et que les étrangers sont très bien accueillis !

 

Quel a été ton plus beau souvenir ?

Notre randonnée dans les rizières ! Nous avions prévu un séjour où nous nous rendions de village en village, pour dormir dans des auberges… Une expérience vraiment inoubliable. Avant cela, je n’étais jamais parti avec mon sac à dos sur les épaules pour enchaîner un tel parcours. Traverser une rizière, marcher plusieurs heures, arriver dans un petit village et y passer la nuit, c’est très dépaysant. C’est le voyage que j’ai le plus apprécié faire en Chine même si nous avons aussi pu visiter Shanghai ou encore Xi’an, où se trouve la célèbre armée de terre cuite. Nous avons même dormi une nuit sur la Grande Muraille ! Ce n’est pas forcément autorisé, mais nous avons pu nous organiser grâce au proche d’un ami. Ce dernier vivant à Pékin et parlant couramment la langue, il a pu nous permettre ce moment unique.


Semestre International en Chine x Beijing Institute of Technology


As-tu ramené des objets de Chine ?

J’ai notamment ramené un bracelet des rizières, qui est une sorte de chapelet. Mais aussi plein d’autres objets : des estampes de la Grande Muraille, des petits soldats de l’armée de terre cuite…

 

Quid de la nourriture ?

Il faut aimer la nourriture asiatique ! Sur place, il est très difficile, voire impossible, de se procurer des produits français par exemple. Heureusement, la cuisine chinoise est très bonne et surtout pas chère du tout ! On mange très bien, pour pas grand-chose.

 

Enfin, est-ce que ce semestre t’a donné le goût de l’international ?

Ah oui ! Maintenant, j’ai envie de partir partout. Je veux visiter toute l’Asie, en commençant par la Thaïlande et le Japon… Je souhaite découvrir plein d’autres pays !

Semestre International en Chine x Beijing Institute of Technology

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Shanghai de nuit et de jour

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Nouveaux partenaires et nouveaux pays : l’international se développe encore à l’EPITA

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Explor’IA x Impact AI : découvrez les conférences proposées par l’EPITA !

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Explor’IA x Impact AI : découvrez les conférences proposées par l’EPITA !

Créé en 2018, Impact AI est un collectif réunissant des grandes entreprises, des startups, des institutions et des écoles partenaires de Microsoft pour traiter les enjeux éthiques et sociétaux de l’intelligence artificielle (IA ou AI dans sa version anglophone). Présente au sein de cette aventure depuis les premières heures en tant que membre fondatrice et impliquée depuis de nombreuses années dans le développement de l’IA en France, notamment à travers sa formation d’ingénieurs et l’activité de ses laboratoires de recherche, l’EPITA participera ainsi à Explor’IA, un grand événement 100 % numérique et ouvert à tous qui, du 25 mai au 5 juin 2020, abordera différentes facettes de ce domaine technologique désormais incontournable.

Explor'IA x Impact AI : découvrez les conférences proposées par l'EPITA !

Démystifier les perceptions, susciter de l’intérêt, montrer les opportunités pour la société et préparer les nouvelles générations à embrasser leurs futurs métiers qui seront directement ou indirectement impactés par l’IA : tel est l’objectif de cette première édition d’Explor’IA. Composée d’ateliers, de webinars, de conférences, de présentations d’outils ou encore de démonstrations, toutes accessibles en ligne et en direct, Explor’IA proposera un programme destiné à différents profils, des plus jeunes aux étudiants comme au grand public et aux professionnels. L’EPITA y participera à travers quatre conférences à ne pas manquer !

Explor'IA x Impact AI : découvrez les conférences proposées par l'EPITA !

Conférence n°1 : explorez le Machine Learning !

Date : vendredi 29 mai de 16 h 30 à 18 h

Animée par Robert Erra, directeur du Laboratoire Sécurité et Système de l’EPITA (LSE), la conférence « Un rapide tour d’horizon du Machine Learning (en Python) avec Scikit » vous permettra de découvrir les différentes possibilités offerts par cette technologie plus jamais d’actualité ! Principalement destinée à celles et ceux qui connaissent déjà certaines bases du langage Python, elle guidera les participants pour leur permettre comprendre plus facilement les articles et surtout les codes qu’ils pourraient trouver.

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Conférence n°2 : découvrez l’analyse d’images !

Date : mardi 2 juin de 17 h à 18 h

Proposée par Nicolas Boutry, attaché de recherche au Laboratoire de Recherche & Développement de l’EPITA (LRDE) et membre de l’équipe IMAGE, la conférence « Analyse d’images médicales » s’intéressera, comme son intitulé l’indique, à l’analyse de données d’imagerie médicales dans le but de détecter au plus vite des soucis de développement chez les enfants nés prématurément. En plus d’une introduction rapide au langage Python, elle permettra à ses participants de trouver les structures cérébrales qui intéressent les médecins dans des images par résonance magnétiques appelées IRM chez ces enfants nés prématurément à l’aide de l’intelligence artificielle.

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Conférence 3 : concevez votre propre serrure biométrique !

Date : mercredi 3 juin de 14 h à 15 h

Animée par Reda Dehak, enseignant-chercheur, responsable de l’équipe de recherche en IA au LSE, la conférence « Programmation d’une serrure biométrique en Python » s’adresse en particulier à celles et ceux qui possèdent déjà des bases de programmation via le langage Python. Elle leur permettra d’apprendre à concevoir une application capable de reconnaître l’identité d’une personne en utilisant une simple webcam et ainsi d’en savoir plus sur le fonctionnement des techniques de réseaux de neurones et de réseaux de neurones à convolution appliquées au domaine de la biométrie faciale. L’objectif final est d’embarquer cette solution sur un Raspberry Pi ou un Jetson Nano !

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Conférence n°4 : n’ayez plus peur des réseaux de neurones !

Date : vendredi 5 juin de 16 h 30 à 18 h

Également animée par Robert Erra, la conférence « Introduction aux réseaux de neurones » vous offrira la possibilité d’explorer les spécificités du Deep Learning (« apprentissage profond »), soit la star actuelle du Machine Learning !

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Retrouvez le programme d’Explor’IA sur le site d’Impact AI

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EPITA, Ecole d'ingénieurs en intelligence informatique

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Recherche : l’équipe SEAL de l’EPITA explore le monde grâce à l’informatique

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Recherche : l’équipe SEAL de l’EPITA explore le monde grâce à l’informatique

Si, pour le grand public, l’informatique est d’abord associée à de longues lignes de code écrites sur des ordinateurs pour la création de logiciels, d’applications ou de sites Internet, son utilisation peut aussi permettre la réalisation de projets parfois étonnants. C’est à quoi s’attellent au quotidien les chercheurs de l’EPITA spécialisés en robotique d’exploration & systèmes embarqués.

Recherche : l’équipe SEAL de l’EPITA explore le monde grâce à l’informatique

Réunis au sein de l’équipe SEAL (pour « Search, Explore, Analyse and Learn ») et accompagnés par de nombreux futurs ingénieurs formés par l’école (en particulier ceux de la Majeure GISTRE), ces derniers utilisent l’informatique pour façonner des systèmes mobiles intelligents ouvrant des perspectives inédites, à la fois industrielles, scientifiques et environnementales. De la cartographie sous-marine très haute résolution à la création de robots et véhicules capables de se mouvoir seuls grâce à l’analyse de leur environnement, l’EPITA vous propose de découvrir leurs activités à travers plusieurs vidéos ludiques.

Une mission en pleine mer…

 

… ou dans les airs !

 

Rendre intelligente une voiture…

 

… et rendre sympathiques les araignées !

 

SEAL, une équipe également impliquée auprès des plus jeunes

En plus de permettre aux EPITéens d’explorer de nombreux domaines passionnants, les chercheurs de l’équipe SEAL participent également souvent à des événements pour partager leurs connaissances avec le plus grand nombre. Ainsi, en plus d’être régulièrement présents à l’EPITA pour animer des ateliers lors des Journées d’Immersion, des Escape Games ou des Journées Portes Ouvertes destinés aux lycéens, ils ont par exemple participé à l’édition 2019 de la Maker Faire Paris pour initier les plus jeunes aux joies de l’informatique et de la robotique !

Interview Epita à Maker Faire Paris 2019

Interview d'EPITA! L’EPITA est l’école d’ingénieurs qui forme celles et ceux qui imaginent et créent le monde numérique de demain 😁 Dans sa démarche d’innovation permanente, l’EPITA développe une approche pédagogique numérique inédite et associe avec excellence enseignement et recherche ! Merci à Epita qui est aussi partenaire de cette belle journée éducation 😜

Posted by Maker Faire Paris on Friday, November 22, 2019

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Avec Capture, quatre EPITéens veulent rendre les caméras intelligentes

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Avec Capture, quatre EPITéens veulent rendre les caméras intelligentes

Une aventure entrepreneuriale, ça tient souvent à une rencontre fondatrice. Celle d’Augustin Abelé, Antoine Dray, Louis Marsais et Matthew Rousseau (EPITA promo 2021), tous étudiants en 4e année, s’est déroulée sur le campus parisien de l’école, dans le cadre du programme EPITA StartUp Lab.

Au sein de ce start-up studio, les quatre futurs ingénieurs ont mis en commun leurs compétences, leur motivation, leur créativité et leur passion pour l’intelligence artificielle (IA) appliquée à la vidéo. Le résultat de cette association ? Un projet de start-up ambitieux nommé Capture dont la technologie a déjà pu être testée à l’occasion des épreuves du Concours CPGE EPITA-IPSA-ESME, organisé notamment sur le site de l’EPITA Paris au mois de juin, afin de garantir la distanciation sociale des candidats en période de Covid-19.

 

Avec Capture, quatre EPITéens veulent rendre les caméras intelligentes

 

Quel est votre parcours à l’EPITA ?

Antoine Dray, Business Developer : J’ai eu la chance d’entrer dans le Cycle International à mes débuts à l’EPITA, ce qui paraissait être un choix logique car je venais du lycée international de Londres. Auparavant, j’avais déjà pu faire un peu d’informatique pure, ce qui m’avait donné envie de rejoindre l’école. Actuellement, je suis en Majeure Data Science et Intelligence Artificielle (SCIA). D’ailleurs, même si nous sommes tous de la promotion 2021, nous avons choisi chacun une Majeure différente !

Augustin Abelé, Software Engineer : Après les deux années de Cycle préparatoire, j’ai eu l’occasion de réaliser mon semestre à l’International en Espagne. Par la suite, je me suis orienté vers la Majeure Système d’Information et Génie Logiciel (SIGL)… et vers l’EPITA StartUp Lab, là où j’ai pu rencontrer mes associés !

Louis Marsais, Systems Architect : Je suis aussi entré à l’EPITA en Cycle préparatoire et j’ai effectué mon semestre International en Thaïlande. Après mon stage de 3e année, le premier du Cycle ingénieur, je me suis rendu compte que j’étais déjà une « machine de code », mais que ce n’était pas nécessairement dans cette voie que je voulais me diriger. J’ai donc opté pour la Majeure Consulting & Innovation (GITM) afin de devenir consultant, une belle promesse ! En parallèle, avec Matthew, nous avons eu envie de rejoindre l’EPITA StartUpLab. C’est là que nous avons décidé de fusionner avec un autre binôme, celui d’Antoine et Augustin, car nous souhaitions tous les quatre travailler sur le même sujet. D’ailleurs, ce qui m’intéresse le plus dans notre projet de start-up, ce n’est pas le code, mais bien tout le reste, comme le fait de parler au client et de vendre un produit qui marche.

Matthew Rousseau, Machine Learning Engineer : Pour ma part, j’ai intégré le Cycle préparatoire de l’EPITA en 2e année, via les admissions parallèles. À l’époque, je savais que je voulais faire une carrière dans l’informatique, mais pas encore dans quel domaine. Désormais, je me suis spécialisé en rejoignant la Majeure Image, pour étudier l’IA ainsi que les différentes méthodes de traitement et d’analyse liées à l’image. Et comme je voulais faire un peu plus que suivre le cursus classique, j’ai aussi décidé de postuler au programme de l’EPITA StartUp Lab. Maintenant, on a un beau projet à porter tous les quatre et pour lequel je m’occupe plus de l’algorithme en lui-même, qui permet la détection de différents événements ou différentes personnes !

 

Comment avez-vous découvert l’EPITA StartUp Lab ?

Matthew : Le dispositif nous a été présenté en début de 3e année. Il s’agissait d’un projet en plus du cursus classique, pouvant remplacer aussi d’une certaine façon le traditionnel Projets de Fin d’Etudes (PFE). Ce qui m’a séduit dans le principe, c’est le fait de pouvoir, en étant étudiant, déjà découvrir comment marche une start-up et monter un projet entrepreneurial viable.

Louis : Personnellement, je voulais apprendre tous les skills permettant de monter un projet et une start-up. Peu m’importait le thème d’ailleurs : seule l’acquisition de connaissances comptait à mes yeux. Et ce qui m’a séduit avec ce dispositif, c’est son approche très concrète : on n’y fait pas un projet juste pour être noté, mais bien pour créer une entreprise pouvant se poursuivre après l’école. J’aime aussi l’idée de pouvoir faire mon stage de fin d’études dans ma propre start-up. Cela est assez exceptionnel !

Antoine : Avant même la création de l’EPITA StartUp Lab, je me souviens avoir entendu parler de StartUp42, l’ancien incubateur d’entreprises de l’école, durant mes premières années à l’EPITA. À cette époque, j’avais même pu rencontrer des Anciens passés par StartUp42 : tous expliquaient avoir adoré cette expérience et nous racontaient cela avec une passion infinie. Or, comme Matthew et Louis l’ont expliqué, j’estime que si nous sommes tous entrés à l’EPITA, c’est aussi pour apporter quelque chose de nouveau à la société, faire une différence… Et si les projets à mener durant le cursus sont passionnants, amener une idée nouvelle et la développer représente un défi encore plus enthousiasmant.

Augustin : L’EPITA StartUp Lab est un bon moyen de mettre en pratique nos compétences acquises dans un projet concret. C’était ainsi super satisfaisant de mettre en place le projet pour le Concours CPGE sur le campus de l’école ! C’est exactement ce que je recherchais. Surtout, avec Antoine, Louis et Matthew, nous nous sommes rendus compte que nous étions tous très complémentaires. Cela nous motive encore plus à poursuivre l’aventure.

 

Quand l’idée de Capture a-t-elle émergé ?

Antoine : L’idée n’a pas toujours été la même. Au départ, nous étions deux binômes distincts voulant travailler sur l’IA appliquée à la vidéo, pour traiter un ensemble de flux vidéo. Une fois réunis, la première idée sur laquelle nous étions partis portait sur la détection de vol à l’étalage dans les grandes surfaces grâce à la puissance de l’IA. Finalement, nous nous sommes rendus compte que le marché n’était pas porteur car les marchandises volées ne sont pas une perte assez importante pour utiliser des caméras intelligentes onéreuses. Nous avons alors changé d’approche : plutôt que de chercher un problème spécifique auquel on pourrait répondre via des caméras de surveillance, l’idée est plutôt d’apporter des solutions pour un ensemble de cas de figure pas forcément définis au préalable. Par exemple, si la période du Covid-19 nous a permis de travailler sur la distanciation sociale et le port du masque, nous inscrivons notre approche dans quelque chose de plus global et évolutif. Notre volonté, au fond, c’est de pouvoir « apporter de l’intelligence » aux caméras de surveillance. En effet, les nécessités peuvent changer selon les personnes.

Matthew : Effectivement. Il y a beaucoup de caméras de surveillance déployées aujourd’hui, aussi bien dans la sphère publique que privée. Nous souhaitons tout simplement apporter de l’intelligence à ces flux qui, d’ordinaire, n’en ont pas. Généralement, derrière ces caméras, il y a juste des opérateurs qui tentent de détecter des personnes ou des anomalies. Nous, on veut permettre d’automatiser davantage ces processus-là.

 

Avec Capture, quatre EPITéens veulent rendre les caméras intelligentes

 

Pourquoi est-ce intéressant de travailler le rapport entre l’IA et la vidéo pour un futur ingénieur ?

Matthew : L’IA appliquée à la vidéo est un domaine en pleine explosion, avec l’apparition de nouvelles méthodes permettant de traiter et d’analyser de façon plus poussée et bien plus rapide les vidéos. C’est un secteur dynamique et à fort potentiel.

Antoine : C’est un domaine qui n’est pas si récent que ça, mais les dernières avancées sont gigantesques. Il aurait été difficile de pouvoir sortir un comportement ou des analyses d’un ensemble de pixels il y a encore quelques années de cela. Travailler dans ce domaine, c’est aussi tendre à aider l’esprit humain dans ce qu’il fait sur des projets longtemps considérés comme redondants. Pour revenir au vol à l’étalage par exemple, nos recherches nous ont démontré qu’il était finalement assez rare que des personnes soient présentes en continu derrière les écrans de contrôle, contrairement à l’image que l’on peut se faire à partir des films de cinéma américain. Il est d’ailleurs très compliqué pour quelqu’un de suivre en même temps les mouvements d’une quinzaine de caméras. De ce fait, nombre de ces caméras tournent finalement dans le vide. C’est inutile ! C’est là où Capture intervient : nous pouvons les utiliser pour apporter de l’intelligence et des données intéressantes pour chaque client selon ses propres besoins.

 

Revenons sur le test réalisé lors du Concours CPGE. Aviez-vous un peu d’appréhension avant de vous lancer ?

Augustin : Durant le confinement, nous avons rapidement décidé de nous intéresser au sujet de la distanciation sociale. Une fois notre solution davantage développée, nous en avons parlé aux responsables de l’école, notamment à Laurent Trébulle, le directeur des Relations Entreprises, puis tout s’est enchaîné assez vite, avec une proposition de l’école de réaliser un test à l’occasion du Concours CPGE qu’elle accueillait. En plus d’améliorer notre solution, nous avons dû récupérer des caméras et réaliser des tests de notre côté afin d’être bien préparés le moment venu. Au final, ce test grandeur nature lors du concours a été clairement une belle réussite. Nous avons pu vérifier notre solution, la viabilité de notre système d’alerte et donc obtenir de belles statistiques – ces dernières sont d’ailleurs positives pour l’organisation du concours car elles démontrent le bon respect des règles de distanciation. Nous avons aussi profité de l’événement pour montrer aux journalistes du journal télévisé de France 2 ce qu’on ne montre pas normalement, à savoir ce que font les algorithmes sur les images capturées – ici, l’encadrement des individus en vert ou en rouge, selon le respect de la distance ou non.

 

 

 

Quelles sont vos ambitions, vos envies aujourd’hui ?

Louis : Après ce test, nous allons travailler sur une solution s’inscrivant davantage dans ce que nous souhaitons à terme pouvoir vendre aux clients. Pour cela, nous comptons mettre le dashboard regroupant les statistiques récoltées et le système d’alerte au cœur de la solution. De plus, au niveau de l’infrastructure logiciel, nous préparons le noyau sur lequel on pourra ensuite ajouter les différents modules. On pourra ajouter la détection de distances, la détection de masques, etc. Le client aura le choix d’implémenter sur ses caméras tel ou tel module, voire l’ensemble. Ce sera à la carte.

Antoine : Le fait de proposer un socle est justement né suite à notre première expérience liée à la distanciation sociale. Pour rentre vraiment l’algorithme performant, il a fallu améliorer la détection des individus, le tracking – le fait de pouvoir suivre ces personnes à travers les différentes frames de la vidéo –, etc. En optant pour un socle, on va pouvoir travailler sur un ensemble de techniques pouvant être ensuite réutilisables selon les différents cas de figure et des solutions performantes et plus rapides à développer comme à déployer. Le but pour nous, c’est de ne pas repartir à zéro à chaque nouveau désir du client. À côté de ça, nous commençons à rencontrer de potentiels clients.

 

Justement, avez-vous déjà établi des contacts pour trouver de potentiels partenaires ?

Augustin : Nous avons déjà amorcé certains contacts, oui, grâce aux équipes de l’EPITA, mais aussi à notre communication sur LinkedIn qui a pu attirer les regards sur notre projet. Des discussions sont déjà en cours pour, d’ici la rentrée prochaine, éventuellement intégrer notre technologie dans les établissements d’un acteur important de la grande distribution.

Louis : On peut aussi compter sur Daniel Jarjoura, le responsable de l’EPITA StartUp Lab, qui nous coache et donne des deadlines chaque semaine pour faire évoluer notre projet : on lui présente nos avancées et il nous conseille en retour, nous fixe l’objectif auquel on doit tendre, etc. Cela nous pousse à travailler et à redoubler d’efforts. Sans lui, nous ne serions peut-être pas allés aussi loin.

Matthew : Et en plus de Daniel, nous bénéficions aussi des conseils d’anciens de la structure. C’est un apport précieux !

 

Enfin, quid du business model ?

Augustin : Le business model, on l’a. C’est un système d’abonnement proportionnel au nombre de caméras et aux modules choisis. L’abonnement comprend l’installation du matériel ainsi que le service client.

 

Retrouvez l’équipe de Capture sur son site Internet ainsi que sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter et YouTube) !

 

Avec Capture, quatre EPITéens veulent rendre les caméras intelligentes

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Avec Lokimo, deux EPITéens veulent transformer le secteur de l’immobilier

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Avec Lokimo, deux EPITéens veulent transformer le secteur de l’immobilier

Tous deux membres de la promotion 2020 de l’EPITA au sein de la Majeure Data Science et Intelligence Artificielle (SCIA), Binta Gamassa et Martin Noël sont à l’origine de Lokimo, une start-up pensée pour transformer le quotidien des professionnels de l’immobilier grâce aux données. Passé par l’EPITA StartUp Lab, le start-up studio de l’école, ce projet étudiant devenu entrepreneurial ne manque pas d’ambition, à l’image de ses deux créateurs réunis pour cet entretien croisé.

 

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

Martin et Binta, les deux têtes pensantes derrière Lokimo

 

Quel est votre parcours étudiant ?

Binta : Si j’ai rejoint l’EPITA, c’est parce qu’en Terminale, je me suis rendu compte que je voulais vraiment en apprendre plus sur les nouvelles technologies : je voulais programmer, voir comment ce monde des technologies fonctionnait… C’est la même raison qui m’a fait opter pour la Majeure SCIA. Comme les réseaux de neurones et la Data Science sont en train de devenir un enjeu majeur du 21e siècle, je trouvais intéressant le fait de pouvoir comprendre en profondeur comment ces domaines marchaient et comment les algorithmes de prédiction étaient conçus.

Martin : Mon parcours est assez similaire à celui de Binta. J’ai également rejoint l’EPITA en post-Bac et sélectionné la Majeure SCIA en fin de cursus. Étant un grand fan de science-fiction, j’ai toujours été attiré par tout ce qui touchait à l’Intelligence Artificielle (IA). Le hasard a ensuite fait qu’elle et moi nous sommes retrouvés impliqués sur un projet commun au sein de la Majeure. Un projet qui, en évoluant, est alors sorti du cadre de l’école…

 

Justement, à quoi ressemblait ce projet commun avant de devenir Lokimo ?

Martin : Notre Projet de Fin d’Études devait forcément avoir un lien avec la data. On s’est alors mis à chercher un domaine dans lequel la data s’avérait importante. Naturellement, ses recherches nous ont conduit à nous intéresser à l’immobilier, en réalisant que la grande majorité des professionnels du secteur ne prenait que trop peu leurs décisions en fonction des données malgré l’importance que ces dernières pouvaient représenter dans leur travail : aucune technologie liée au Big Data ou à l’IA n’était pratiquement utilisée ! Nous avons alors commencé à accumuler un maximum de données du secteur pour voir ce que l’on pouvait en faire. C’est en travaillant sur cette partie qu’est née notre envie d’allait plus loin et d’imaginer Lokimo.

 

Jusqu’à présent, quelles données étaient utilisées par les professionnels de l’immobilier ?

Martin : Des données classiques que l’on appelle « les données conventionnelles » comme, par exemple, la population, les données socio-économiques, le prix du m² dans la zone concernée, le nombre de ventes réalisées, etc. Qu’ils soient agents immobiliers, promoteurs ou investisseurs, les professionnels de l’immobilier regardent toujours ces données avant d’entreprendre une action dans un quartier. Et pour traiter et compiler ces données, ils utilisent traditionnellement Excel pour en faire des tableaux, des graphiques. En plus d’être très chronophage, cette façon de procéder leur fait passer à côté d’un grand nombre de données dites « non conventionnelles ». Ces données peuvent être obtenues par l’analyse sémantique d’annonces, l’analyse de la demande ou encore l’analyse de saturation. Cette dernière peut concerner des secteurs où l’on trouve plus de biens en vente par rapport à la demande effective comme des secteurs où il y a plus de logements vacants que de nouveaux arrivants. Voilà l’intérêt de Lokimo : proposer aux professionnels une plateforme pouvant agréger et centraliser toutes ces données, mais aussi permettre un traitement plus poussé de la data avec des possibilités de recherche et de prédiction. C’est d’autant plus important car, pour obtenir des données peu conventionnelles, il convient de faire du scrapping de sites internet, croiser certaines données entre elles, etc. Un vrai processus de valorisation de la donnée immobilière que les professionnels n’ont pas le temps ni souvent les compétences de mettre en place. Tous n’ont pas les moyens d’embaucher des Data Scientists pour y parvenir.

 

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

 

À partir de quand, dans le développement de votre projet, est intervenu le déclic entrepreneurial ?

Binta : En septembre 2019, nous avons mis en ligne un prototype de notre plateforme. Une sorte de premier jet. Suite à cela, notre projet a fait l’objet d’un article sur le site Actu IA. À partir de cet article, tout s’est accéléré : nous avons reçu énormément de messages et de demandes de rendez-vous de la part de professionnels de l’immobilier, curieux de notre outil. Ces échanges nous ont fait prendre conscience que le besoin en data était réel et que de nombreuses personnes souhaitaient pouvoir bénéficier de notre savoir-faire. Nous tenions quelque chose.

 

Avant cela, étiez-vos familiers avec le monde de l’immobilier ?

Martin : Pas du tout ! C’est pour cela qu’à partir du moment où nous avons ressenti cet engouement, nous avons souhaité nous former et monter en compétences à ce niveau. C’était aussi le but des rendez-vous suivant la publication de l’article, de s’en servir pour ensuite aligner notre proposition de valeurs avec les besoins des acteurs de l’immobilier. Nous voulions connaître tous les tenants et les aboutissants. Cette démarche est fondamentale car, lorsque nous faisons des algorithmes prédictifs d’’évolution d’une zone définie, nous ne nous arrêtons pas simplement au prix du m² : derrière ce prix, il y a aussi un changement socio-économique, un changement de population, de nouveaux travaux, etc. Cela traduit également une dimension profondément humaine de l’immobilier. Et ça nous intéresse particulièrement !

 

De ce fait, votre plateforme peut-elle aussi intéresser les acteurs publics et institutionnels pour, par exemple, suivre les évolutions des différents quartiers ou définir les besoins en matière de commerces dans une zone bien définie ?

Martin : C’est vrai et nous avons d’ailleurs commencé à établir le contact avec certaines personnes de la sphère publique. Toutefois, nous n’en sommes qu’au début du projet et aucune collaboration officielle n’a encore été lancée. Nous expérimentons d’abord. Par contre, nous utilisons déjà le travail fait par ces acteurs pour produire à notre tour de la donnée : l’Open Data connaît un boum en France, notamment dans les grandes villes comme Paris qui dispose même d’un atelier de l’Open Data.

 

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

 

Où en est Lokimo aujourd’hui ?

Martin : Nous avions commencé à travailler sur la création l’entreprise avant le confinement, mais ce dernier a repoussé la finalisation de certains documents. Désormais, nous avançons à nouveau et recherchons notamment une nouvelle structure d’accompagnement pour l’année prochaine. Nous sommes en relation avec différents incubateurs et accompagnateurs de startups afin de poursuivre notre développement en étant encadrés et en continuant à bénéficier de retours extérieurs.

Binta : Le projet a grandi grâce au StartUp Lab d’EPITA. C’est avec ce programme que nous avons d’ailleurs décidé de nous orienter vers l’immobilier. Nous avions des comptes-rendus hebdomadaires avec Daniel Jarjoura, le directeur du StartUp Lab, ce qui nous a permis de mieux cadrer l’idée, de savoir comment nous voulions la développer ou atteindre nos premiers clients, etc. À chaque fois que nous étions bloqués à une étape, il était là pour nous aider à trouver une solution le plus rapidement possible.

Martin : Ce qu’on apprend dans le StartUp Lab est différent de ce qu’on peut apprendre en cours. Et cela épluche un grand nombre de sujets comme, par exemple, le fait de savoir comment envoyer un mail de prospection. C’est un atout considérable pour des personnes comme nous qui, en dehors des stages, n’avaient pas une grande expérience du monde de l’entreprise jusqu’ici. Cela nous a aussi permis de rencontrer d’autres entrepreneurs pour échanger avec eux sur leurs parcours. C’est par ce biais qu’on réalise que les créateurs d’entreprise empruntent très souvent les mêmes chemins, rencontrent les mêmes épreuves, sont traversés par les mêmes doutes. Le StartUp Lab nous a préparés et nous a servi d’appui. Nous n’étions pas seuls dans la nature.

 

Comment vous répartissez-vous les fonctions dans cette aventure ?

Binta : Je suis en charge du développement Back-End de l’application et du traitement des données. Je gère aussi la communication, la partie acquisition d’utilisateurs et le growth hacking.

Martin : De mon côté, je suis surtout en charge de la R&D pour l’IA ainsi que de la stratégie commerciale, des rendez-vous clients…

 

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

Lokimo, une start-up IA & Data Science sur le secteur de l'immobilier, crée par deux étudiants de la Majeure SCIA de l'EPITA au sein du StartUp Lab

 

Le traitement de la donnée et sa visualisation peuvent être fastidieux pour celles et ceux dont ce n’est pas le cœur de métier. Est-ce que votre mission consiste également à rendre cette partie plus simple, ludique et « sexy » auprès des futurs utilisateurs ? Est-ce que l’ergonomie occupe un rôle important dans votre démarche ?

Martin : Très clairement, oui. Dans l’immobilier, les professionnels se sentent généralement très lésés face à l’absence d’outils un peu sexy de la Business Intelligence tandis que les trois quarts des autres secteurs bénéficient de super beaux graphiques et de plateformes en ligne super modernes. L’immobilier reste très austère à ce niveau et rien n’a encore été vraiment fait pour changer la donne auprès des professionnels – à l’inverse, plusieurs sites à destination des particuliers sont plus avancés. Nous nous concentrons donc aussi là-dessus, d’autant que nous sommes également très sensibles à la question du design, de l’interface. Quitte à ralentir le développement de certaines fonctionnalités, nous privilégions toujours le fait d’avoir la plateforme la plus moderne et accessible possible, qu’elle soit agréable à utiliser et représente un vrai changement.

Binta : Nous voulons vraiment rendre la manipulation des données aisée. Sur Excel, ce n’est pas si facile ni esthétique de croiser les données. Avec Lokimo, en deux-trois clics, on peut facilement obtenir toutes les données que l’on souhaite, avec un joli affichage. Le design et l’expérience utilisateur nous tiennent particulièrement à cœur.

 

Quid du business model ?

Binta : La cible principale reste les professionnels de l’immobilier. Nous leur proposons des abonnements mensuels résiliables à tout moment. Actuellement, nous sommes en train de préparer la diversification de nos offres et envisageons de futures collaborations avec des grands groupes du secteur.

Martin : Les petits professionnels peuvent s’abonner pour utiliser la plateforme telle quelle. D’autres entreprises peuvent opter pour un abonnement assorti d’une personnalisation de la plateforme, avec leur propre wording ou design de rapport. Une option leur permet aussi d’utiliser nos API pour exploiter leurs propres données. Notre offre s’adapte selon leurs besoins et leurs envies.

 

L’équipe va-t-elle s’étoffer prochainement ?

Martin : Nous y avons réfléchi, mais finalement, nous préférons rester à deux le plus longtemps possible. Nous sommes actuellement dans une position avantageuse car nous réalisons notre stage de fin d’études dans notre propre entreprise. Cela nous permet d’avoir beaucoup de temps à consacrer à notre structure, pour la faire mûrir. Notre but est d’abord d’arriver à comprendre en profondeur notre marché et de proposer le produit le plus abouti possible. L’équipe s’agrandira ensuite l’année prochaine, lorsque nous aurons rejoint une nouvelle structure d’accompagnement, puisque nous avons l’ambition de faire encore beaucoup de choses. Nous rechercherons alors des personnes avec d’autres backgrounds que le nôtre car, même si Binta et moi sommes très complémentaires, nous sommes tous les deux des profils très tech. Des personnes plus orientées commerce ou communication pourront nous aider à franchir encore un palier.

 

Retrouvez Lokimo sur son site Internet et LinkedIn

Découvrez également l’article de Maddyness et celui du Journal de l’Agence consacrés à Lokimo !

 

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